EDF : Koscielny peut-il piquer la place de Mexès ?
La rédaction

Philippe Méxès et Adil Rami montent en puissance dans cette compétition. Mais pour ne pas prendre le risque de voir Mexès suspendu pour les quarts de finale, Blanc pourrait faire confiance à Koscielny. Enfin ?

Il est arrivé loin de sa meilleure forme. Il a inquiété en match de préparation. Mais depuis que la compétition a commencé, Philippe Mexès retrouve un niveau encourageant. Une bonne performance, notamment, face à l’Ukraine, qui aurait même pu être couronnée d’un but si Pyatov n’avait pas sorti un arrêt de grande classe sur sa ligne après la tête puissante de Mexès. La victoire, en plus d’un bon match, Mexès a logiquement fait part de sa satisfaction après la rencontre: « Je ne vais pas dire que je monte en puissance. C'est à l'image de l'équipe, on est tous bien. Etre relâchés, se créer autant d'occasions, ça nous donne confiance. Mais il ne faut pas s'enflammer. C'est facile de parler, de dire que tout va bien. Il faut rester concentré sur ce qu'on veut faire, là où on veut aller. On n'a rien fait encore. Ce serait dommage de gâcher quelque chose de beau en perspective. C'est satisfaisant mais pas suffisant. » En attendant, une question se pose : Mexès va-t-il disputer le troisième match de poules des Bleus ? Averti, lui aussi, face à l’Ukraine, Mexès est sous la menace d’une suspension. Enfin une chance pour Laurent Koscielny ?

Larqué, Sanchez veulent le changement
Une chose est sûre, voir Koscielny enfin en Bleu ne déplairait pas à beaucoup d’observateurs du football. Dans l’édition du 7 juin du 10 Sport, ils étaient deux à estimer que Mexès ne méritait pas forcément plus sa place que Koscielny. Daniel Sanchez, l’entraîneur de Valenciennes :« Je milite pour Koscielny titulaire en équipe de France, même si sur sa valeur, Mexès reste un des meilleurs à son poste. Pour l’Euro, ce qui compte, c’est la forme du moment, et sur le match contre la Serbie, Koscielny était plus en jambes que Mexès. » Mais aussi Gilles Grimandi, recruteur pour Arsenal, et forcément grand fan de Koscielny : « Il n’y a pas forcément besoin de temps pour créer une bonne charnière centrale. Koscielny a largement le niveau international. Il est très sous-côté. A son poste, il est dans le Top 5 mondial. » Quant à Jean-Michel Larqué, dans l’édition du 14 juin, il place même Mexès sur la troisième marche du podium des axiaux : « Quand on regarde la saison des trois défenseurs centraux et l’impression laissée au cours des derniers matchs, Philippe Mexès occupe la troisième marche du podium. Et Laurent Koscielny se trouve incontestablement sur la première. » Reste à voir si Laurent Blanc fera plaisir à ses admirateurs, quitte à mettre en danger un Méxès qu'il essaie tant de protéger...