EDF : Comment Nasri a vécu les critiques
La rédaction

Principale cible des critiques de la part des médias et du public français, pour ses prestations à l'Euro mais surtout pour son comportement, selon ses proches, Samir Nasri « se fout complètement » de la vindicte populaire qui s’est abattu sur lui. Seules les répercussions sur sa famille l’ont dérangé.

Samir Nasri est incontestablement le joueur français dont l’image a sérieusement été écornée lors de l’Euro. Déjà peu apprécié du public, le Marseillais se l’est sans doute définitivement mis à dos. Lors de ses vacances aux Etats-Unis, Nasri, comme à son habitude, a suivi toute l’actualité, lu et vu tout ce qui s’est dit sur lui. Sans pour autant en être très perturbé.« Ca ne l’affecte pas plus que ça, confie un de ses proches.Il en a déjà tellement vu sur son compte. Pour être franc, il s’en fout complètement. Il n’a plus besoin des journalistes pour prouver quoi que ce soit. Il se sent coupable par rapport aux enfants qui ont pu être choqués par ses paroles. Mais ce qui le touche surtout c’est par rapport à sa famille et l’image qu’il a renvoyé. C’est gênant.»

 

« Il n’a jamais été mis à l’écart du groupe »

Ce qui dérange aussi le joueur de Manchester City, ce sont les contre-vérités racontées sur son compte au sein du groupe France. «On a écrit qu’il avait été mis à l’écart du groupe mais c’est complètement faux !, s’emporte ce même proche.Ca n’a jamais été le cas. Il n’a eu de souci avec personne et il n’a eu aucune embrouille dans le vestiaire.» Etiqueté désormais comme fauteur de trouble et arrogant, Nasri pourrait avoir du mal à s’en remettre. «Je ne vois pas pourquoi, il ne s’en relèverait pas, assure le joueur de l’Udinese, Medhi Benatia, un de ses amis.Il a une force de caractère incroyable. Il a toujours surmonté les blessures, la concurrence... alors qu’il était attendu partout où il est passé.» Son attitude à l’Euro et son éventuelle incapacité à se mettre au service du collectif et se fondre dans un groupe font en tout cas peser les plus grands doutes sur son retour en équipe de France. «Une chose est sûre, s’il est remplaçant lors de la prochaine sélection par rapport à un choix purement sportif, il ne dira rien, confesse un de ses intimes.Mais si on lui fait comprendre que c’est par rapport à son comportement, il leur dira qu’il préfère rester chez lui.» Le cas Nasri est donc encore loin d’être réglé.