EDF : Ben Arfa, un retour très intéressant !
La rédaction

De retour chez les Bleus presque deux ans après sa dernière apparition, Hatem Ben Arfa n'a joué qu'une heure face à l'Islande mais a été l'un des meilleurs français, voire le meilleur, sur la pelouse. Le joueur de Newcastle a sans aucun doute validé son ticket pour l'Euro.

Des quatre joueurs remplacés à la 59e minute par Laurent Blanc, Hatem Ben Arfa a été de loin le plus ovationné par le public du Hainaut. Et c’est bien mérité. De retour en équipe de France presque deux ans après sa dernière apparition, le 11 août 2010 en Norvège, le joueur de Newcastle a été l’un des meilleurs, voire le meilleur français sur le terrain ce soir. De quoi définitivement convaincre Laurent Blanc de l’emmener avec lui à l’Euro. On ne voit pas, en tout cas, ce soir, ce qui pourrait l'empêcher de ne pas être dans la liste des 23... Durant soixante minutes, alors que l’Islande réalisait le coup parfait en menant 2-0, il a été le seul à dynamiter une défense parfaitement regroupée derrière. Tantôt avec Karim Benzema, tantôt avec Mathieu Debuchy, « HBA » a beaucoup combiné sur son aile droite, faisant vivre un véritable enfer à son vis-à-vis Valgardsson.

Une complicité avec Benzema
Auteur d’une fin de saison remarquable avec Newcastle, on l’a senti plus que jamais en jambes et, surtout, particulièrement en confiance. Alors certes, il lui reste encore quelque peu à épurer son jeu, notamment dans le dernier geste, où il a parfois fait le mauvais choix, mais il est le seul à avoir apporté un peu de créativité offensivement et à avoir créé du danger dans les seize mètres adverses. La réduction du score de Mathieu Debuchy vient d’ailleurs d’une de ses incursions côté gauche (52e). On l’a surtout vu très proche de Karim Benzema avec qui, par le passé, il a eu quelques dissensions. Ben Arfa, qui a parfaitement utilisé sa présence sur la côté droit pour repiquer sur son pied gauche, a constamment cherché à jouer avec lui. Avec un peu plus de réussite, il aurait même pu inscrire son troisième but chez les Bleus, mais sa frappe dangereuse a manqué le cadre d’un rien (47e). Du bon Ben Arfa, très virevoltant, à revoir !