La présence de Yoann Gourcuff dans la seconde pré-liste de Laurent Blanc en a surpris, voire choqué certains. Le Lyonnais offre pourtant un profil qui peut s’intégrer à plusieurs organisations tactiques. Explications.
4-2-3-1, comme n°10
La configuration préférée de Blanc depuis son arrivée en équipe de France fait la part belle à un meneur de jeu. Gourcuff pourrait ainsi être son homme. Le Lyonnais, fin techniquement, est capable de garder et faire vivre le ballon. A ce poste, personne ne s’est imposé. Déchargé des tâches défensives avec le « mur » M’Vila-Cabaye derrière lui, Gourcuff serait libre de ses mouvements. Sa vista et son jeu simple associés aux angles de courses de Benzema peuvent faire des dégâts.
En 4-3-3, une mène à deux têtes
Le 17 novembre 2010, c’est dans cette configuration que les Bleus avaient livré un de leur match référence sous l’ère Blanc face, il est vrai, à une pâle sélection anglaise. Une jolie victoire (2-1) avec une maîtrise technique et une sécurité dans le jeu rarement atteintes depuis. A l’époque, Gourcuff avait brillé en présence de Nasri, avec deux meneurs de jeu côte à côte, en permutation. Le Lyonnais s’était alors parfaitement entendu avec Benzema.
En 4-4-2, un piston sécurisant
Ce schéma n’a que très peu de chances de voir le jour mais l’idée de faire cohabiter Benzema et Giroud a déjà traversé l’esprit de Blanc. Gourcuff pourrait là aussi y trouver sa place comme meneur de jeu « à la bordelaise ». A droite, Valbuena pourrait confirmer son connivence avec Debuchy, comme en Allemagne récemment. Blanc y avait été sensible. On sait par ailleurs que dans un 4-4-2, les joueurs de couloir ont un travail de repli considérable. Le Marseillais semble plus généreux que Ménez.
