Chanter plutot que dechanter
La rédaction

Pour leur retard lundi matin, Benzema, L. Diarra et Diaby ont écopé d'une amende de 1000 euros et de l'obligation de chanter devant leurs coéquipiers ! Un signe très encourageant surtout pour l'avenir des Bleus.

Tout se paie un jour ou l’autre... même les retards ! Alors que le staff tricolore des Bleus ne voulait rien laisser filtrer sur une éventuelle sanction prise à l’égard des trois retardaires (Karim Benzema, Lassana Diarra, Abou Diaby), lundi matin lors du rassemblement de l’équipe de France à Clairefontaine, l’Equipe nous apprend que Laurent Blanc et son staff ne se sont pas contentés de les réprimander. Ainsi, les trois vilains petits canards ont dû s’acquitter d’une amende de 1 000 euros chacun. Mais surtout, le staff tricolore les a obligé à chanter devant l’ensemble du groupe !

DU ANNIE CORDY ? Mais les indiscrétions s’arrêtent là. Dommage. On ne sait donc pas si Benzema s’est mis a entonné du Annie Cordy, si Abou Diaby a revisité Notre-Dame-de-Paris ou encore si Lassana Diarra s’est lâché sur un bon vieux Metallica. A moins que les trois lascars aient choisi la solution de facilité et la technique lèche-cul en chantant simplement la Marseillaise, grâce aux paroles que leur avait distribué (gratuitement cette fois-ci) le sélectionneur national. Histoire de montrer au « Professeur » Blanc qu’on a bien appris sa leçon...

L’initiative est en tout cas a saluer. Au delà d’une humiliation éventuelle devant tout le groupe France, d’une vocation inimaginée, voire de l’arrêt d’une carrière sportive pour ne plus se consacrer qu'à la chanson, elle permet surtout de tisser des liens entre les 23 joueurs présents et le staff technique. D’offrir une bonne tranche de rigolade et de chambre. D’amener de la légèreté sans occulter le respect de règles fondamentales, égarées sous l’ère Domenech. Les passe-droits ne sont plus permis. Mais en fin psychologue (a moins que ce soit ce mystérieux profiler qui lui ait soumis l’idée), Blanc a parfaitement compris que pour construire un groupe soudé et solidaire, il fallait trouver le savant mélange entre politique stricte et bonne humeur. Un signe fort et très encourageant pour l’avenir des Bleus.