Si Samir Nasri semble risquer la même sanction que Nicolas Anelka, à savoir deux ans de suspension en équipe de France, notre consultant Daniel Bravo estime que l’on n’est pas au même degré de gravité...
Nasri a commis deux erreurs « Une chose est claire, Samir a déconné à deux reprises. Après le but face à l’Angleterre, il a eu un geste déplacé, inapproprié qui n’avait pas sa place à ce moment-là. C’est dommage. Malgré tout, j’étais le premier à dire qu’il ne fallait pas en faire tout un fromage, qu’on ne pouvait pas comparer ça avec Knysna. Ensuite, il y a eu un deuxième épisode très grave. On ne peut pas accepter ces paroles de la part d’un joueur international. »
Pas au niveau d’Anelka « Pour moi ce n’est pas au niveau d’Anelka, parce que j’estime qu’il y a aussi eu un manque de respect de la part du journaliste. Dans une période où l’on sait que Samir Nasri était à fleur de peau, je trouve ça déplacé de sa part. Anelka, lui, c’était au sein du vestiaire, on ne peut pas comparer. »
Régler le problème collectivement « Ce qui semble grave avec Samir Nasri, c’est qu’entre le premier et le deuxième épisode, il y a eu des sautes d’humeur, des problèmes dans le vestiaire. Ca fait trop ! Quand va-t-on s’arrêter ? Mais je ne veux pas parler de Nasri sur le plan individuel, c’est à Blanc et la Fédération de prendre la décision qu’il faut. En tant que supporter de l’équipe de France, je dis juste qu’il y en a marre de ces comportements. On a eu Knsyna, on a eu le « plus jamais ça ! », mais il y a des joueurs qui se pensent encore plus important que le maillot de l’équipe de France. Ceux qui ont dérapé, ceux qui pensent qu’ils se trouvent au dessus du maillot bleu, ils ne doivent plus revenir. Sur ce point, il va falloir être très, très dur. »