Karim Zeribi s'est expliqué après ses propos polémiques sur Didier Deschamps. Si l'ancien eurodéputé a indiqué que l'actuel sélectionneur de l'équipe de France n'était pas raciste, il a eu du mal à digérer les remarques de certains observateurs, à commencer par celle de Pierre Ménès qui l'avait désigné comme « un extrémiste ».
Le ton est monté entre Karim Zeribi et Pierre Ménès. L’ancien député européen, qui avait laissé entendre que Didier Deschamps s’était passé des services de Rayan Cherki et de Maghnès Akliouche lors de ce rassemblement en raison de leurs origines algériennes, n’a pas supporté la remarque de l’ancien chroniqueur qui l’avait traité d’« extrémiste ». Au micro de Sud Radio ,Zeribi lui a répondu sèchement.
« Il est insignifiant »
« Il est insignifiant ce garçon. Il n’a jamais tapé dans un ballon de sa vie, il a les pieds carrés. J’ai fait les classes sport-études, j’ai été en centre de formation, j’ai été stagiaire professionnel, je peux parler football. Au nom de quoi il peut parler football. Et puis le garçon, le nom que tu me sors… Il a été condamné pour harcèlement de ses collaborateurs » a confié Karim Zeribi.
La menace est lancée
L’ancien député n’a pas fermé la porte à une plainte pour diffamation. « Il y a un gars qui travaillait avec lui, Emmanuel Trumer, qui dit dans le Nouvel Obs qu’il utilisait le terme de « bougnoule » pour parler des agents de joueur. Et ce gars ose parler de moi !? Qu’il arrête de me salir, il est déjà tellement sale. Qu’il se cache. Je pourrais porter plainte pour diffamation contre ce gars. Il m’a traité d’extrémiste, je n’accepte pas les propos de cet homme que je ne connais pas et avec qui je n’ai aucune affinité » a-t-il lâché. Pour rappel, Pierre Ménès avait été condamné à deux mois de prison avec sursis en 2023 pour agression sexuelle.