Allemagne-Italie : les notes de lAllemagne
La rédaction

Surpris par l’Italie en première période, l’Allemagne n'a pas su faire son retard (1-2). Si Sami Khedira a tenu son rang, Mesut Ozil a été un peu plus en vue mais toujours aussi décevant, la défense allemande a pris le bouillon. Les notes de l'Allemagne, c'est par ici. 

Neuer (5) Il n’a pas grand-chose à se reprocher. Sur les deux buts de Balotelli, il ne peut rien faire. Pour le reste, il n’a pas été beaucoup sollicité.

Boateng (4) Un double visage. Dangereux offensivement avec ses nombreux centres, Jérôme Boateng a pris le bouillon derrière. Les deux buts italiens viennent de son côté. Sur le premier, il se montre très passif face à Antonio Cassano.

Hummels (3) Le maillon faible. Complètement dépassé, le défenseur central du Borussia Dortmund, si impérial depuis le début de l’Euro, a passé une soirée cauchemardesque. Sur les deux buts italiens, il est clairement impliqué. Baladé par Cassano sur le premier (20e), il laisse Montolivo servir tranquillement Balotelli en profondeur sur le second (35e). Une soirée à vite oublier.

Badstuber (4,5) Plus serein qu’Hummels, mais tout aussi passif, il se fait prendre dans les airs par Balotelli sur l’ouverture du score (20e).

Lahm (4,5) Que ce soit par Cassano ou Diamanti, il a souvent été pris de vitesse sur son côté gauche, comme face à la Grèce sur l’égalisation de Samaras. Et puis c’est lui qui couvre et remet en selle Balotelli sur le deuxième but italien de la soirée (36e). Une fin d’Euro compliquée pour le capitaine allemand.

Khedira (6) Encore une fois, comme face à la Grèce, il a été le meilleur allemand sur la pelouse. Juste avant le deuxième but de Balotelli, il s’est procuré l’occasion la plus dangereuse de la soirée. Une magnifique frappe en demi-volée parfaitement sortie par Buffon (35e).

Schweinsteiger (5) A l’image de son début d’Euro, on ne l’a quasiment pas vu. Surtout offensivement. Quelques bonnes interventions au milieu, mais c’est bien tout.

Ozil (5,5) C’est toujours pas ça… Un peu mieux en jambes que ses coéquipiers, le meneur de jeu allemand n’a pas eu le poids attendu. Comme depuis le début de l’Euro. A aucun moment, le Madrilène n’a semblé en mesure de transpercer la défense italienne. Si le jeu allemand a été aussi désorganisé, c’est qu’il n’a pas su le prendre en main, lui le chef d’orchestre. Il aura au moins ouvert son compteur but dans les arrêts de jeu sur penalty. C'est bien tout.

Kroos (4) Durant quarante-cinq minutes, il n’a pas trouvé sa place, désertant trop souvent son côté droit pour repiquer dans l’axe. Et c’est de là que viennent les deux buts italiens de la soirée... Replacé côté gauche au retour des vestiaires, il n'a pas été plus en vue. En première période, au moins, il a pris sa chance à plusieurs reprises. 

Podolski (4) Ah, parce qu’il était sur le terrain ? On n’avait pas l’impression. Joachim Löw aussi. Transparent sur son aile gauche, il a logiquement été remplacé à la mi-temps par Marco Reus (6,5), qui a complètement dynamité la défense italienne et a touché la barre sur coup franc (62e).

Gomez (5) Mauvaise soirée pour Mario Gomez. Préféré à Miroslav Klose au coup d’envoi, il a été remplacé par le meilleur buteur de l’histoire de la Nationalmannschaft à la pause (peu en vue, lui aussi). Hormis sur un très bon travail en pivot pour Ozil (27e), on ne l’a pas beaucoup vu, bien pris dans l’étau par Bonucci et Barzagli et, surtout, esseulé à la pointe de l’attaque. Un match à oublier.