Quiz sur l’histoire du Tour de France
La rédaction

Si le Tour de France a toujours gardé une part de magie, il lui faut retrouver les clés d’une course de mouvement tant elle apparaît aujourd’hui corsetée du fait des enjeux financiers qu’elle représente. Les Organisateurs tentent d’y remédier en profitant au maximum des aspérités géographiques et autres disponibles. En attendant de retrouver la légende, ce samedi, replongeons-nous ici dans l’histoire avec ce petit quizz. 

Même s’il a parfois perdu de sa superbe, victime de son gigantisme et de l’enjeu financier qu’il représente, l’ayant parfois éloigné des enjeux sportifs, un certain nombre de protagonistes ayant été concernés par des affaires de dopage ces 30 dernières années, le Tour de France a malgré tout conservé une part de sa magie. Et ce même si les enjeux y sont telles que les prises de risque sont minimales et les scénarii des courses trop écrits à l’avance, bien loin de ce qui faisait sa légende dans le passé, jusqu’au début des années 90, qui marque un tournant dans l’histoire du cyclisme.
Hasard ou pas, c’est d’ailleurs à partir de ces années-là que les coureurs français ont cessé de le gagner, ou d’être en mesure de le gagner, à quelques exceptions près, comme Richard Virenque en 1997, Thomas Voeckler en 2011 et surtout Thibaut Pinot en 2019, qui était clairement le plus fort de la course cette année-là et qui aurait probablement pu concasser ses adversaires, Egan Bernal en tête, dans les Alpes, s’il n’avait pas été diminué par une blessure à la cuisse, qui allait le contraindre à l’abandon lors de la dernière étape alpestre, laissant des regrets éternels au public français, qui sentait bien que le leader de la Groupama FDJ avait alors la victoire dans les jambes, comme jamais un coursier tricolore ne l’avait eu depuis les années Hinault-Fignon.

Profiter de toutes les aspérités pour redonner du mouvement à la course

Depuis quelques années, l’organisation du Tour de France fait légèrement évoluer ses parcours pour tenter de redonner du mouvement à la course, diminuant drastiquement les longs contre-la-montre, trop favorables aux gros rouleurs qui cadenassent ensuite la course, et tentant de profiter de toutes les aspérités du paysage français, entre les Massifs intermédiaires (Vosges, Jura, Massif Central, Forez) le vent en bord de mer ou le long du couloir rhodanien, les reliefs accidentés (monts du boulonnais, reliefs de l’Aveyron, etc) et les pavés.

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