Aujourd'hui, Marion Rousse a de nombreuses casquettes. Consultante et présentatrice sur France Télévisions, la compagne de Julian Alaphilippe est également directrice du Tour de France femmes. Un costume qu'elle endossera à partir du 26 juillet prochain, date du grand départ de Vannes. Un rôle sur lequel s'est exprimée Marion Rousse.
Dans un mois, le Tour de France femmes s'élancera de Vannes pour 9 étapes. Le combat pour le maillot jaune s'annonce encore une fois haletant entre les différentes cyclistes et les regards vont notamment se tourner vers la Française, Pauline Ferrand-Prévot. Directrice de la Grande Boucle, Marion Rousse espère d'ailleurs voir sa compatriote l'emporter en 2025, alors que la compagne de Julian Alaphilippe sera donc aux commandes de la course.
« C’est un sacré bazar à mener ! »
On connait donc Marion Rousse la consultante, Marion Rousse la présentatrice, il y a également Marion Rousse la directrice. A la tête du Tour de France femmes, l'ancienne cycliste professionnelle s'est confiée sur ce rôle. Ainsi, pour Diverto, Marion Rousse a notamment fait savoir : « Aujourd’hui, j’ai aussi ce rôle d’organisatrice, et là, je me rends compte à quel point c’est une course hors norme en termes d’organisation. Rien n’est laissé au hasard, et ça se ressent. C’est un sacré bazar à mener ! ».
« Je te dis ça comme ça, mais voilà tu ne te verrais pas directrice de course ? »
Mais comment Marion Rousse s'est-elle retrouvée à un tel poste ? Bénéficiant de la confiance de Christian Prudhomme, elle avait révélé récemment : « Qu’est-ce m’a dit Christian Prudhomme quand il est venu me voir ? C’est un malin. Il m’a appelé, on en a encore parlé hier, il m’a dit : « J’ai trouvé un prétexte pour t’appeler ». Je ne sais même plus ce que c’était, sûrement pour parler des classiques ardennaises qui allaient arriver. J’étais enceinte à ce moment-là. Au moment de raccrocher, il me dit : « Tiens, tu sais, c’est dans les tuyaux depuis quelques années, il y a un Tour de France femmes qui va revenir. Je te dis ça comme ça, mais voilà tu ne te verrais pas directrice de course ? ». Et il raccroche. C’est bête, mais je ne m’étais jamais imaginée dans le rôle de directrice de la plus belle course au monde. Bon j’ai réfléchi, on en a reparlé, j’ai accepté. Quand je dis « on », c’est avec mon mari ? Oui. Tu te réunis en famille. Et donc tu acceptes quand même très vite. Il fallait une personne qui avait déjà un passé de sportif et qui parle aux gens. Evidemment que pour la première édition, les gens ne connaissaient pas forcément les cyclistes féminines. Tu dois avoir quelqu’un qui puisse parler aux médias et bien en parler, une personne référente ».