A l’occasion d’un entretien accordé à La Dernière Heure, Louis Vervaeke, l’un des coureurs appelés à constituer la garde rapprochée de Remco Evenepoel pour le Tour de France, a évoqué la transformation mentale du champion belge en vue de ce nouvel objectif.
Dans sa quête du maillot jaune, le grand défi de la suite de sa carrière, Remco Evenepoel sait qu’il aura besoin d’une équipe solidaire, performante et dévouée pour l’amener à la victoire. Au sein de la Soudal-Quickstep, on n’a pas hésité à réorienter les grandes lignes stratégiques de l’équipe pour bâtir un groupe plus en adéquation avec cette exigence.
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— le10sport (@le10sport) February 8, 2024
« Il y a actuellement 12 ou 13 candidats pour le Tour »
Louis Vervaeke fait partie de cette garde rapprochée. Il figure dans la liste des candidats à une place dans le Tour, et selon ses mots, rien n’est fixé au sujet d’une sélection finale autour d’Evenepoel en juillet. Dans les colonnes de La DernièreHeure, Vervaeke a notamment déclaré : « Le Tour ? C'est bien sûr l'un des objectifs les plus importants de l'année pour notre équipe. Et je dois prouver que je mérite de faire partie de l'équipe qui soutiendra Remco. Il y a actuellement douze à treize candidats. Plus il y en a, mieux c'est. Cela signifie qu’il faut être à son meilleur pour gagner une place ».
« Evenepoel devient chaque jour un peu plus leader »
Au passage, Vervaeke est revenu sur les ambitions d’Evenepoel pour le Tour de France, ainsi que sur la transformation mentale du champion belge, qui petit à petit se met dans la peau d’un leader de Tour de France : « Remco a raison lorsqu'il dit qu'en plus d'une victoire d'étape, il vise également un top cinq au classement général. Ce sont des ambitions adaptées à quelqu’un qui participe à son premier Tour. Il ne connaît pas ce défi spécifique. Quand on voit à quel point Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard se sont écrasés lors des dernières éditions, il est bon d'être prudent. Même si Remco peut sans aucun doute concourir pour le podium pour moi. Mais il est important qu’il relève ce défi avec le moins de pression possible. S’il gagne un contre-la-montre et une étape en ligne, c’est déjà une belle réussite. Il sait ce qu'il veut, mais il est très respectueux de tout le monde. Il est toujours reconnaissant du travail que nous faisons pour lui. Il sait de mieux en mieux transmettre une instruction. J'ai l'impression que Remco devient chaque jour un peu plus un leader. Est-ce que je lui donne parfois des conseils ? Cela arrive parfois. Et si je ne suis pas d'accord avec ce qu'il fait, je n'hésite jamais à lui dire. Cela nous rend tous les deux plus forts ».