Si Peter Sagan fait office de favori pour le Paris-Roubaix, le Slovaque tempère les choses avant la course de dimanche.
Après le Tour des Flandres, les spécialistes ont donc rendez-vous avec le Paris-Roubaix, deuxième grande classique de la saison. Peter Sagan tentera d’oublier sa chute de dimanche dernier, et enfin lever les bras en vainqueur sur l’Enfer du Nord, connu pour ses nombreux secteurs pavés. Dans un entretien accordé dans les colonnes de L’Équipe, le leader de la Bora-Hansgrohe estime qu’il n’est pas obligatoirement le grand favori.
« Ce n’est pas forcément le meilleur qui gagne… »
« Des journalistes m’ont demandé si je me vois arriver seul. Sur les pavés, il faut avoir de la chance. Alors, on verra. Je serai déjà content d’arriver au Vélodrome (de Roubaix). Mais le cyclisme, ce n’est que ça, un vaste hasard. À Roubaix, on peut tout perdre sur un incident banal à 150 kilomètres de l’arrivée. Mais c’est normal, quand vous roulez pendant six heures avec 200 coureurs sur des routes mal pavées, où l’on ne sait pas s’il y a de l’huile, de la boue, un trou, à la fin le hasard a sa part. Et ce n’est pas forcément le meilleur qui gagne… », confie Peter Sagan.