Les relations entre Joakim Noah et la France sont compliquées, surtout quand on sait que le pivot est beaucoup plus attaché à New York, sa ville natale, et à la culture d’outre-Atlantique qu’à celle tricolore.
« New York, c'est chez moi, c'est ma ville ». Une phrase qui comme ça, semble anodine, mais qui prend toute son importance quand elle sort de la bouche de Joakim Noah. Le pivot des Chicago Bulls est encore en désaccord ouvert avec l’Équipe de France et si il ne venait pas à disputer l’Euro 2016 avec les Bleus, il pourra tirer un trait sur sa carrière internationale, en commençant par les Jeux Olympiques 2016. Un énième désaccord qui soulève une question importante pour l’Équipe : Joakim Noah est-il plus Américain que Français, puisqu’il semble plus à son aise outre-Atlantique ?
« AH BON, NOAH EST FRANÇAIS ? VOUS ÊTES SÛR ' »
Si vous suivez la NBA, vous n’avez sûrement pas échappé aux quolibets des fans de la ligue nordaméricaine. Car lorsqu’on évoque la nationalité de Joakim Noah, on rétorque outre-Atlantique : « Ah bon, Noah est français ? Vous êtes sûr ? ». Il faut dire qu’à la différence de Tony Parker ou de Boris Diaw, le pivot des Chicago Bulls n’a que très peu évolué en France. Des premiers pas faits au Paris-Levallois à partir de trois ans puis plus rien. À treize ans il retourne aux États-Unis pour y suivre son cursus scolaire, jusqu’à atteindre l’Université de Floride, avec qui il remportera deux titres universitaires en 2006 et 2007. Depuis Joakim Noah fait sa vie aux U.S.A. et à chaque convocation de la part de l’Équipe de France la réponse est toujours la même : un non sec. Pour sa défense, il faut quand même préciser que la franchise des Chicago Bulls a toujours montré un mépris particulier pour les sélections nationales.