Tennis - Dopage : Federer prône la «tolérance zéro» pour Maria Sharapova !
La rédaction

De retour au tournoi de Stuttgart en même temps que le gazon, Roger Federer s’est montré intransigeant en conférence de presse à propos de la suspension de deux ans de Maria Sharapova.

Lorsque le « Maître » Roger Federer s’exprime, toute la planète tennis l’écoute, surtout quand le Suisse donne son avis sur le sujet brûlant du moment, à savoir la suspension de deux ans infligée à Maria Sharapova suite à son contrôle positif au Meldonium en janvier dernier. Qualifié au deuxième tour du tournoi ATP de Stuttgart (6-4, 5-7, 6-4) aux dépens du prodige américain Taylor Fritz (18 ans, 65e), le numéro trois mondial s’est prononcé en faveur de la « tolérance zéro » contre les athlètes pris pour dopage. À 29 ans, Maria Sharapova, qui va faire appel, avait annoncé elle-même son contrôle le 7 mars à Los Angeles et reconnu qu'elle avait bien continué à consommer du Meldonium en 2016. Elle avait admis n'avoir pas pris connaissance de la liste de nouveaux produits interdits actualisée en janvier 2016.

« Vous devez être sûr à 100% de ce que vous prenez. Si ce n’est pas le cas, vous devez être sanctionné »

Le tribunal indépendant mandaté par la Fédération internationale de tennis (ITF) a retenu une suspension de 2 ans pour « violation du règlement antidopage », et non de 4 ans - si la volonté d'amélioration des performances avait été avérée. « Elle a bien sûr le droit de se défendre, comme n'importe qui. Mais je suis pour la tolérance zéro. Que ce soit volontaire ou non, je ne vois pas trop la différence. Vous devez être sûr à 100% de ce que vous prenez, d’en connaître les effets et les conséquences. Si ce n’est pas le cas, vous devez être sanctionné », a ainsi déclaré Roger Federer en conférence de presse. « On devrait conserver les échantillons des analyses de sang pendant 10, 15 ou 20 ans pour dissuader les tricheurs potentiels », a ajouté l’homme aux 17 titres du Grand Chelem, qui milite depuis le début de sa carrière pour des « sanctions rétroactives » et un « éventuel retrait des titres » si nécessaire.

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