Tennis : Djokovic au sommet, il dévoile un secret sur Nadal et Federer !
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Considéré par beaucoup comme le plus grand joueur de tous les temps, Novak Djokovic a mis du temps avant de « rattraper » Rafael Nadal et Roger Federer, qui ont littéralement dominé la décennie 2000-2010. Dans un long entretien accordé à la Nacion, le Serbe a affirmé que ce dernier avait dû élever son mental au rang de ses deux rivaux.

Il est désormais seul au monde. Alors que Rafael Nadal va prochainement rejoindre Roger Federer en prenant sa retraite, Novak Djokovic, lui, souhaite poursuivre sur le circuit ATP. S’il n’a remporté aucun Grand Chelem cette année, le Serbe a remporté la médaille d’Or aux JO de Paris 2024, le seul titre majeur manquant à son immense palmarès. Au sommet, « Nole » a pour beaucoup dépassé ses illustres rivaux, à qui Djokovic a tenu à rendre hommage.

« Je n’ai pas pu gagner de Grand Chelem à cause de ces deux‐là. Ils ont tout dominé »

Au cours d’un long entretien accordé à la Nacion, Novak Djokovic a expliqué comment rattraper Rafael Nadal et Roger Federer avait été une mission périlleuse. « ll m’a fallu trois ans pour remporter mon deuxième Grand Chelem et j’ai été numéro 3 mondial pendant ces trois années. J’étais également numéro 2 en 2009 et je jouais à un très haut niveau, mais je n’ai pas pu gagner de Grand Chelem à cause de ces deux‐là. Ils ont tout dominé. Je n’avais pas la formule pour les battre », a d’abord confié le natif de Belgrade dans des propos rapportés par WeLoveTennis.

« Je savais que cela venait en grande partie du mental »

« J’ai pu gagner un ou deux matches contre eux, mais pas les plus importants. Ces trois années ont été cruciales pour mon développement. Elles m’ont donné envie de gagner, surtout contre eux. Je savais que si je trouvais le moyen d’être comme eux dans les grands matches, et je savais que cela venait en grande partie du mental, que je pourrais d’une manière ou d’une autre « comprendre » les tournois du Grand Chelem et commencer à gagner plus souvent. Et c’est ce qui s’est passé. Je suis fier d’avoir participé à tout cela. Avant 2011, je n’ai pas pu gagner de Grand Chelem à cause de leur présence ; ils dominaient tout le circuit. Ces années, entre 2008 et 2011, ont été cruciales pour ma croissance », conclut Djokovic.

Articles liés