Interrogé sur la journée de mardi après sa qualification en quart de final, Novak Djokovic s’est montré pragmatique mais a affirmé que la santé des joueurs devait être prioritaire.
Après sa victoire en huitième de finale face à Roberto Bautista, Novak est revenu sur la journée polémique de mardi. Pour rappel, les organisateurs avaient fait jouer les joueurs 2h01 dans des conditions quasi impraticables et dangereuses pour les joueurs. Et pour le N°1 mondial, la solution, c’est le dialogue entre les joueurs, les instances et les arbitres tout en accordant la priorité à la santé des joueurs.
« C'est à la fois drôle mais inacceptable... »
« C'est un sujet délicat. Cela dépend de beaucoup de choses, de beaucoup de conditions, beaucoup de circonstances. En tant que joueurs, en tant qu’organisateurs du tournoi, il faut prendre en considération différentes choses, différents aspects et je pense que l'on a tous des points de vue différents. La priorité absolue est la santé des joueurs. J'ai connu beaucoup de situations similaires par le passé. Je pensais que le court parfois n'était pas suffisamment bon pour jouer un très haut niveau, parce que c'était très dangereux. Bien sûr j'aurais, par exemple, pu me fouler la cheville notamment du côté des lignes. Je comprends la frustration que ressentent certains joueurs et joueuses mais il faut gérer la situation, il faut s'en accommoder, quelle que soit la décision commune qui est prise par tout le monde. Les arbitres du tournoi, les organisateurs font de leur mieux pour évaluer les conditions du court. Parfois, comme ils ne jouent pas, ils ne comprennent pas exactement ce que les joueurs et les joueuses ressentent, notamment nos déplacements qui peuvent être dangereux. C'est à la fois drôle mais inacceptable lorsqu'un arbitre de chaise arrive avec ses superbes chaussures, ses chaussures élégantes et vérifie si le court est glissant. Il devrait peut-être porter des chaussures de tennis pour vérifier les conditions de jeu. Ce sont des petits détails qui peuvent nous aider, notamment lorsqu'il s'agit de juger le court. », a confié Djokovic qui est en faveur d'un dialogue afin d'améliorer le fonctionnement du tournoi.