Alors que Lucas Pouille reste sur un très bon tournoi à Rome, il affiche quelques ambitions pour Roland-Garros.
C’est peut-être le Français le plus en forme au moment d’aborder Roland-Garros. Demi-finaliste du Masters de Rome il y a dix jours, Lucas Pouille débarque à Paris avec le statut de tête de série, lui qui n’était que 88e mondial il y a deux mois. Une ascension fulgurante qui lui confère une nouvelle pression avant de prendre part à son 10e tournoi du Grand Chelem, son quatrième Roland-Garros. Cela ne l’empêche pas d’afficher certaines ambitions.
« En France, quand on dit qu’on veut être champion, on a le melon »
« Mes ambitions ? En France, c’est difficile à afficher. Si demain Zverev dit qu’il veut être n° 1, on va dire génial. Si c’est Quentin Halys ou moi, on va dire : ça y est, il a le boulard. Je ne sais pas pourquoi on a cette mentalité, mais c’est dommage. Quand on dit qu’on veut être champion, on a le melon. Et si on ne dit rien, on manque d’ambition. Il faut bien se dire qu’à part Djokovic, ça arrive à tout le monde de se trouer. Aujourd’hui, je suis très loin de gagner un Grand Chelem, mais c’est mon ambition, comme entrer dans le top 10 ou 5. À moi de faire changer les choses... », confie-t-il dans les colonnes du Parisien. Lucas Pouille affrontera Julien Benneteau au 1er tour ce lundi si le temps le permet.