À 36 ans, Novak Djokovic s'est qualifié pour les huitièmes de finale de Roland-Garros. Le Serbe impressionne et pourrait bien s'imposer le 11 juin, pour la troisième fois à Paris. Il a d'autant plus de chances, que cette année, Rafael Nadal est absent. Pour Jean‐René Lisnard, le patron de l’Elite Tennis Center à Cannes, au jeu de la comparaison, c'est tout de même l'Espagnol qui est le plus impressionnant.
Dans huit jours, on saura officiellement qui succède à Rafael Nadal au palmarès de Roland-Garros. Pour l'instant, à part Daniil Medvedev, les favoris sont toujours présents. Carlos Alcaraz ainsi que Novak Djokovic ce sont tous les deux qualifiés pour les huitièmes de finale du tournoi parisien. Le numéro 1 et le numéro 3 mondial pourraient s'affronter, mais malheureusement pas en finale. Les deux joueurs sont situés dans la même partie de tableau et peuvent se rencontrer en demi-finale.
Carlos Alcaraz favori sur terre battue
Il sera difficile alors de donner un favori entre les deux. Djokovic dispose de plus d'expérience en Grand Chelem que l'Espagnol. Il s'est d'ailleurs déjà imposé deux fois du côté de la Porte d'Auteuil, en 2016 et 2021. Mais le Serbe n'est pas un spécialiste de la terre battue comme l'actuel numéro 1 mondial. Très à l'aise comme son glorieux aîné espagnol sur la surface ocre, Alcaraz part avec un petit avantage de ce côté-là.
Nadal forfait, Roland-Garros a son chouchou https://t.co/m3aWxHpkER pic.twitter.com/vUjL8fiutX
— le10sport (@le10sport) May 31, 2023
Nadal reste le patron selon Jean-René Lisnard
Mais si les deux hommes ont une chance de s'imposer aux Internationaux de France, c'est en grande partie parce que le maître des lieux est absent. Souverain à Paris, Rafael Nadal aurait eu encore des chances de s'imposer si son corps lui avait permis de s'aligner. Car selon Jean-René Lisnard, le patron de l’Elite Tennis Center à Cannes, Nadal est le plus impressionnant comme il l'a déclaré à l'Équipe. « La plus grosse impression, c’est Nadal. J’ai joué Federer, Djokovic, Agassi… Le meilleur, c’est Nadal. Chaque point, c’est un enfer. Il a une qualité de frappe monstrueuse. Contre n’importe qui, tu mènes 40–0, tu te dis que le jeu est quasi gagné. Pas contre Nadal. Il ne lâche jamais rien et tu le sens. Quand il prend le contrôle avec son coup droit, ce n’est qu’une question de temps avant que tu perdes le point. Il te bouffe. Quand je fais Roland avec des juniors, je leur montre Nadal à l’entraînement. Il fait du deux contre un. Et il met l’intensité max sur chaque frappe. Je dis aux gamins : ‘Regardez, il a 500 millions sur son compte, plus de 20 Grands Chelems (22), mais il est encore au taquet sur tout, tout le temps. »