Pour remporter le Tournoi des 6 Nations, Fabien Galthié a pris un gros risque avec le XV de France. Le coach des Bleus, en l’absence d’Antoine Dupont, a misé sur un banc en 7-1. Mais son choix a suscité une petite polémique récemment. Bernard Laporte s’est alors avoué un peu agacé par les équipes qui souhaitent remettre en cause ce système.
Fabien Galthié a pris un gros pari pour remporter le Tournoi des 6 Nations. En l’absence d’Antoine Dupont, gravement blessé au genou contre l’Irlande, le sélectionneur du XV de France a décidé de miser sur un banc en 7-1. Aussi appelé « bomb squad », ce dispositif permet aux équipes de compter sept avants parmi ses remplaçants. Mais le choix de Fabien Galthié a suscité le débat, et même la polémique les jours suivants le sacre du XV de France. Bernard Laporte, lui, s’est avoué un peu agacé par la remise en cause de la décision du sélectionneur des Bleus.
«C’est un risque de faire 7-1»
« La polémique avec le banc en 7-1 de Galthié ? Mais pourquoi [les équipes veulent remettre ça en cause] ? Ça m’agace, un peu. Ce sont des faux procès. Tu as le droit à huit remplaçants, tu fais ce que tu veux. C’est un risque de faire 7-1. Si l’entraîneur veut prendre ce risque, il a le droit. Celui qui a pris le plus gros, c’est Rassie Erasmus quand il fait ce 7-1 en finale de Coupe du monde 2023. Il a le droit le mec. Moi, ça ne me gêne pas » a lancé le directeur sportif du Montpellier Hérault Rugby dans un entretien accordé à Midi Libre.
Le bomb squad du XV de France déjà contré ?
Si la stratégie de Fabien Galthié a fonctionné, certains pensent avoir trouvé le moyen de bloquer le bomb squad du XV de France. « Quand l’Afrique du Sud a joué la France en novembre 2022, la façon dont les Boks ont choisi de ne pas renvoyer le ballon et de faire courir les avants a été cruciale. Je pense que c’est comme ça qu’on règle le problème. Faites-les travailler, faites-les défendre. Un jeu de coups de pied long qui les force à courir 50 mètres pourrait être la clé pour déséquilibrer l’équipe de Fabien Galthié » a notamment expliqué Jean de Villiers récemment.