XV de France : A moins d’un an de la Coupe du monde, il vit un véritable calvaire
Axel Cornic

Cadre du XV de France de Fabien Galthié, Gabin Villière enchaine les blessures depuis le mois de mai dernier. Les problèmes semblaient enfin être terminées en novembre pour l’ailier du RCT, qui s’est finalement blessé au péroné et ne sera de retour qu’au cours du mois de janvier, à quelques semaines du Tournoi des Six Nations.

Véritable ovni, Gabin Villière a gravit les échelons en seulement quelques années pour passer de la Pro D2 au XV de France. Il a été l’un des grands acteurs du Grand Chelem 2022 et semblait avoir conquis une place de titulaire indiscutable avant la Coupe du monde.

« J’avais l’impression de ne pas m’en sortir »

Tout a finalement basculé en fin de saison dernière. Villière a en effet commencé à enchainer les blessures, la dernière en novembre alors qu’il venait tout juste de faire son retour face au Stade Français. « Il est vrai que j’ai vécu des moments très compliqués, je ne vais pas le cacher » a avoué l’ailier du RCT, lors d’un entretien accordé au Midi Olympique. « J’avais l’impression de ne pas m’en sortir. J’ai été opéré trois fois, subi des infiltrations… J’ai été privé des terrains six mois alors que je n’aurais dû l’être que pour une durée de trois ».

« Cette mauvaise expérience m’a fait grandir et me permet aujourd’hui de positiver plus facilement »

« Quand vous ne vous y êtes pas préparé dans la tête et que vous passez des dizaines de semaines en salle, loin du terrain, c’est très compliqué. Cette mauvaise expérience m’a fait grandir et me permet aujourd’hui de positiver plus facilement » a poursuivi Villière, qui a également avoué avoir caché une blessure à la mains survenue lors de ce fameux match de retour, face au Stade Français. « Je me suis aussi fracturé la main gauche. Je n’ai pas voulu en parler publiquement car c’était mon match de reprise et c’était assez dur de se dire que je m’étais blessé deux fois lors de la même rencontre. Mais ça va, il n’y a pas eu d’opération, cela ne devrait pas m’empêcher de reprendre courant janvier ».

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