Rugby - XV de France : Jefferson Poirot annonce la couleur pour l’Argentine !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Plus que quelques jours avant l’entrée du XV de France dans la Coupe du monde de rugby. Et devant les médias, Jefferson Poirot a annoncé la couleur pour la rencontre face à l’Argentine.

Ce vendredi, le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby sera donné au Japon. Il faudra toutefois attendre samedi pour voir le XV de France disputer son premier match. Les hommes de Jacques Brunel ont d’ailleurs rendez-vous face à l’Argentine, pour une rencontre qui pourrait déjà être décisive pour la suite du tournoi. L’enjeu sera donc au rendez-vous pour cette rencontre et Jefferson Poirot a d’ailleurs annoncé la couleur aux Pumas.

« Ce sera un gros combat »

Pilier gauche du XV de France, Jefferson Poirot s’est donc tourné vers la rencontre face à l’Argentine ce samedi. Rapporté par L’Equipe, il a alors expliqué : « On doit faire étape par étape. La première est de sortir des poules. Pour ça, il faut gagner face à l'Argentine. Si on perd, on ne sera pas éliminé. Mais si on gagne, on va se faciliter la tâche. L’Argentine n’est donc pas un match éliminatoire ? Si, il faut quand même l'aborder comme ça. D'ailleurs, il faut aborder tous les matches comme ça ! Tout le monde aura son rôle à jouer. C'est la magie de la Coupe du monde. Chaque joueur sait ce qu'il a à faire. Tout le monde tire dans le même sens. Chaque individu est important. (…) On a essayé de disséquer l'Argentine, notamment leur jeu offensif car ils tiennent le ballon et attendent la faille de l'adversaire. Des faiblesses en mêlée lors du Four Nations ? Je connais la fierté des Argentins. Si on s'était fait bouger comme ça pendant quatre matches, qu'on avait dit partout que notre mêlée était faible, je pense qu'on aurait passé du temps à la travailler. Je n'ose pas imaginer qu'avec Mario Ledesma comme sélectionneur (ancien talonneur), ils n'ont pas bossé ce secteur. Il ne faut pas se laisser endormir. Ce sera un gros combat. Et ça n'aura rien à voir avec le match et notre victoire de novembre. Il faut surtout éviter de croire que ce sera facile. On est une équipe qui ne peut pas se permettre d'être dans l'à peu près, de la jouer facile ».

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