Mathieu Bastareaud s'est livré sur son importance au sein de l'effectif de Jacques Brunel.
Devenu un indésirable en 2010 suite à l’affaire d’une fausse agression après un test-match en Nouvelle-Zélande, Mathieu Bastareaud est finalement redevenu un joueur essentiel au sein du XVdeFrance. Le centre du RCT l’a notamment prouvé lors de cette dernière édition du Tournoi des VI Nations, et lors de son passage sur le plateau de Stade 2 ce dimanche, le capitaine tricolore lors de la défaite face au PaysdeGalles (13-14) évoque son rôle de leader avec les Bleus.
« J’ai eu une prise de conscience, je suis un leader à ma manière »
« J’ai eu une prise de conscience de ce que je devais faire pour être au top, tout simplement. Pour aider mes partenaires au mieux. Déjà, j’ai pris un choix fort en 2011, de quitter le Stade Français pour le RCT, c’est ce qu’il me fallait à ce moment-là, un autre cadre, voir autre chose. Est-ce que je suis un grand leader ? Je ne sais pas (sourire). Je suis un leader à ma manière. Il y a Guilhem (Guirado) qui fait un super boulot, Maxime Machenaud aussi. J’essaie d’être présent sur mes points forts, c’est-à-dire, le combat. Tenir sur mes appuis et gratter le ballon, la « marque Bastareaud » ? C’est l’une de mes qualités. Normalement, ce sont plus les troisième-lignes qui sont formés à faire ça. Mais, j’aime bien aussi y aller mettre la tête (dans les rucks). Ce n’est pas quelque chose que je travaille, ça vient naturellement. C’est un bon moyen de couper l’action adverse. Guilhem était isolé ces dernières années au niveau du leadership, et nous essayons de le soulager un maximum. Pour la plupart, on a des responsabilités en club. Je pense à Max (Machenaud) qui a le brassard au Racing 92. Ça lui enlève pas mal de pression (Guirado), tout en lui permettant de se concentrer sur son jeu », estime MathieuBastareaud.