Ce jeudi soir, le XV de France affronte l'Uruguay pour son deuxième match de la Coupe du monde, après sa victoire contre les All Blacks. Une rencontre qui paraît très abordable pour les hommes de Fabien Galthié, mais Santiago Arata, demi de mêlée uruguayen qui évolue à Castres, assure que les Teros n'ont pas l'intention de se laisser faire.
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— le10sport (@le10sport) September 14, 2023
«Affûtez vous bien les dents parce que ça va être dur»
« Peut-être que mes coéquipiers n’ont pas trop l’image que j’ai en tête. La plupart des latins, on n’aime pas perdre. Mais, là, je vais jouer contre des personnes que je croise tous les week-ends ! je n’ai pas envie qu’on me mette la main dessus quand je suis au sol! Affronter ces mecs, c’est particulier. Je prendrai plaisir d’affronter ces grands joueurs. Mais on a une envie, une énergie, un feu qu’on a dedans et qu’on va sortir ! Je vais les motiver dès six heures du matin. Affûtez vous bien les dents parce que ça va être dur ! », lance-t-il dans une interview accordée à RMC Sport, avant d'en dire plus sur les progrès de la sélection uruguayenne.
«On va se battre comme des chiens»
« Chaque Coupe du monde, c’est mieux. En 2018, avant le Japon, on devait battre le perdant de Canada-Etats Unis. C’était un repêchage. Là, pour France 2023, nous, champions d’Amérique du Sud, on devait battre les champions du Nord (les Etats-Unis). Et on les a écrasés (50-34 sur l’ensemble des deux matchs). On est bien. Et si on veut atteindre un "Tiers 1" ou un objectif de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde, il faut gagner deux matchs. Battre la Namibie, battre l’Italie, c’est un gros objectif, mais on l’a en tête. En 2019, on avait l’objectif de se faire connaître. On a réussi en battant les Fidji. En France, on doit maintenant profiter. Qu’est-ce qui nous caractérise? C’est l’envie, se battre dans toutes les situations. Que ce soit contre le Chili, le Brésil ou les meilleurs. TU vas le jouer, le préparer comme si c’était le dernier. La finale du monde. La Namibie, l’Italie, c’est des matchs "à mourir". On va se battre comme des chiens », ajoute Santiago Arata.