Sans l’OM Blanc naurait pas été defenseur
La rédaction

L'Olympique de Marseille a été un tournant dans la carrière de Laurent Blanc. Non pas de 1997 à 1999, où il a porté le maillot de l'OM, mais presque dix ans plus tôt.

Pour les plus jeunes et ceux qui ont la mémoire courte, Laurent Blanc, le Président, champion du monde 1998 et d’Europe 2000 avec l’équipe de France, n’a pas toujours été le libéro plein de classe qui formait avec Desailly la meilleure charnière du monde. A l’époque où il évoluait à Montpellier, Laurent Blanc était en effet un milieu de terrain, limite meneur de jeu. Mais une rencontre s’est révélé décisive pour son avenir dans l’axe central. Un certain match face à l’OM. « C'était un très beau dimanche après-midi, ensoleillé, explique Laurent Blanc à La Provence, en prévision de la finale de la Coupe de la Ligue ce week-end. En première mi-temps, nous sommes submergés par les Marseillais qui mènent 1-0. Et, à la pause, Aimé Jacquet me fait passer derrière, je forme la charnière avec Julio Cesar. »

Jacquet a mis Blanc dans l'axe
Laurent Blanc, qui a d’ailleurs marqué sur penalty, pendant cette rencontre, reconnaît que ce match contre l’OM marque un véritable tournant. « C'est vrai que ce changement est important dans ma carrière personnelle, car à l'époque, je rechignais à jouer derrière. Je l'ai fait dans ces circonstances pour rendre service et je me suis rendu compte que mon avenir était à ce poste-là. Quand on sait ce qui s'est passé quelques années plus tard, avec Jacquet, on voit qu'il y avait là les prémices de quelque chose. C'était une question de temps, quand on est jeune, on est un peu rebelle, mais le moment était vraiment venu et pour cette première, j'avais tout de même affaire à Enzo Francescoli et Jean-Pierre Papin... » Blanc peut donc dire merci à l’OM…