Blanchi des accusations de dopage, Juan Imhoff a tout de même tenu à mettre les choses au clair.
« On est dans un monde professionnel, on a besoin de vous. Par contre, faites attention parce que parfois, vous jouez avec la vie des gens, mais aussi avec l’avenir des gens. » Récemment, Laurent Travers, l’entraîneur du Racing 92, n’hésite pas à s’adresser directement aux journalistes après la divulgation de certaines données médicales concernant trois de ses joueurs, accusés de consommation excessive de corticoïdes. Et si les trois joueurs ont été blanchis par la commission de lutte contre le dopage de la Fédération française, Juan Imhoff a tenu à se justifier.
« Je ne me plains pas de ça, mais je vis avec »
« Petit, j’ai eu une blessure lors d’un entraînement dans la province de Rosario. Un coup de genou m’a fracturé le plancher orbital, la pommette, la mâchoire et le nez. J’ai failli perdre l’œil droit. Depuis, je respire très mal. Il y a même un côté où je ne respire plus. Je ne me plains pas de ça, mais je vis avec. Quelques jours avant la finale de la Coupe d’Europe (perdue le 14 mai face aux Saracens à Lyon), le doc est venu me voir. Il m’a dit : "Juan, tu ne respires pas normalement." J’ai donc pris un spray nasal, quatre-cinq jours avant le match », confie dans les colonnes du Parisien, celui qui était concerné par cette affaire avec Dan Carter et Joe Rokocoko, ses deux coéquipiers.