Auteur de l’essai de la victoire, Gabin Villière est revenu sur le choc entre le RCT et le Stade Toulousain au stade Vélodrome (19-15).
Le temps d’un soir, le stade Vélodrome a hébergé le ballon ovale avec la grande affiche entre le RCT et le Stade Toulousain pour le compte de la 23e journée de Top 14. Un terrain qui n’a jamais vraiment réussi aux Toulousains, qui n’ont emporté qu’une seule victoire dans l’antre de l’OM lors de la saison 2014-2015, concédant six défaites sur sept. Cette statistique ne va que se confirmer, puisque ce samedi encore les hommes d’Ugo Mola se sont inclinés face à Toulon, grâce notamment à un essai de funambule de Gabin Villière. Cette victoire permet au RCT de revenir dans la course aux phases finales, avec seulement trois petits point de retard sur l’actuel sixième du Top 14... qui n’est autre que Toulouse !
« Il m’a semblé que les Toulousains étaient plus fatigués que nous »
En marge de cette victoire, Gabin Villière a reconnu que les choses étaient mal embarquées en première mi-temps, avant que lui et les siens n’inversent la tendance. « On savait qu’il s’agirait d’un match fermé, dont Toulouse a peut-être plus l’habitude que nous. C’est probablement cette maîtrise qui nous a manqué en première mi-temps, on a vu des Toulousains très réalistes, qui ont su exploiter nos fautes. Heureusement, on a réussi à changer la tendance en deuxième période parce qu’on a su mettre beaucoup d’énergie dans tout ce qu’on a entrepris. C’est peut-être ce qui nous permet de marquer à la fin et de rivaliser jusqu’au bout avec cette équipe. Il m’a semblé que les Toulousains étaient plus fatigués que nous, c’est peut-être ce qui nous permet de faire la différence en fin de match » a expliqué l’ailier du RCT et du XV de France, d’après Rugbyrama. « Mon essai ? Je sais plus trop ce qui s’est passé. Je crois qu’il y a un beau jeu de passes de nos avants au milieu du terrain avec Sergio Parisse et Raphaël Lakafia, puis il y a un coup de pied à suivre et le ballon m’arrive entre les mains… Là, j’ai essayé de mettre le gaz qu’il me restait. Je passe tant bien que mal le dernier défenseur tout en jonglant avec ligne de touche malgré mon 47, et voilà… ».