Rugby - Pape : «S’il faut mourir les armes à la main, je vais le faire !»
A.C.

Pascal Pape, deuxième-ligne du Stade Français depuis 2007, a réagi à la fusion entre le club parisien et le Racing 92.

La fusion entre le Racing 92 et le Stade Français est loin de faire l’unanimité. Depuis l’annonce de Thomas Savare et de Jacky Lorenzetti de vouloir unir leurs forces pour créer « un grand club parisien », plusieurs joueurs des deux camps ont manifesté leur colère. Henry Chavancy, historique du club francilien, refuserait de parler à son président et plusieurs cadres parisiens auraient tout simplement contacté leurs avocats pour essayer de casser leurs contrats, accusant leur président de les avoir trahis. Il faut dire que cette fusion ressemble plus à un rachat du club parisien par son voisin de Colombes, un peu comme cela s’est passé avec l’US Metro il y a quelques années.

« C’est une très mauvaise décision »

Pascal Pape n’est pas dupe et il a fait parler sa colère lors d’un rassemblement des joueurs et des supporters du Stade Français, à Jean Bouin. « Il faut qu’on montre que le Stade Français est une famille. Ce n’est pas quelqu’un qu’on marie avec n’importe qui. Ce n’est pas une décision qu’on prend tout seul ou à deux. C’est une décision qu’on prend en famille. Et aujourd’hui, la famille n’a pas été consultée » a lancé le deuxième-ligne international. « C’est une très mauvaise décision. Je respecte énormément Thomas Savare mais aujourd’hui, il me déçoit par son comportement qui est loin d’être humain. S’il faut mourir les armes à la main, je vais mourir les armes à la main. Croyez-moi, il y a de l’espoir. Il ne faut pas se lâcher ».

Propos recueillis par notre reporter sur place

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