Rugby : Les confidences du président du Racing 92 sur la fusion avec le Stade Français !
J.-G.D.

Si le Racing 92 et le Stade Français vont fusionner, Jacky Lorenzetti revient sur sa prochaine collaboration avec Thomas Savare. 

« Ce sera une présidence tournante. Nous changerons au bout de deux ans. Les deux entraîneurs de ce nouveau club seront Laurent Labit et Laurent Travers. Précision, les associations resteront, et il existera toujours des derbies chez les jeunes et les féminines », confie ainsi Thomas Savare ce lundi sur l’un des aspects de la future fusion entre le Stade Français et le Racing 92. Après les déclarations du président parisien, au tour de Jacky Lorenzetti d’annoncer la couleur. 

« Que ce club soit compétitif au niveau français et européen »

« C'est un mariage. Je ne pensais pas que ce serait possible. Mais nous l'avons fait. Nous couvrirons deux territoires, Paris et les Hauts-de-Seine, et nous avons trouvé une solution franco-française pour assurer la pérennité de notre club commun. Le centre d'entraînement sera celui du Plessis-Robinson, agrandi, avec un troisième terrain, un club-house pour l'école de rugby, qui réunira 1700 jeunes, et des salles de classe pour notre lycée. Que ce club soit compétitif au niveau français et européen, qu'il gagne. Avoir un grand club à Paris sera un atout pour l'équipe de France à moyen terme. Nos fichiers mis en commun se composent de 450 000 personnes, et nous espérons jouer devant 22 000 spectateurs, en additionnant notre public, une assistance qui devrait être supérieure à celle du RC Toulon, petit clin d'œil à Mourad Boudjellal. Reste à construite une équipe. Nous allons en décider, Thomas et moi, avec les deux entraîneurs. Il y a 45 joueurs et 45 joueurs, et il faudra qu'il en reste 45. Dans deux écrins, Jean-Bouin qui est un stade de rugby, et l'Arena qui est une salle de spectacle. Déduire de 90 à 45 joueurs l'effectif, c'est effectivement sensible. Mais il y a des joueurs qui sont en bout de contrat. Les autres, nous allons les accompagner. Nous allons aussi négocier. Personne ne s'est occupé du Racing qui n'existait plus. Thomas (Savare) est venu en sauveur du Stade Français. Nous avons fait vivre deux grands clubs de sport collectif à Paris. Là, on en vient à un seul club mais en gardant l'ADN des deux clubs. Nous garderons la double identité sous une seule dans une compétition professionnelle », confesse le dirigeant du Racing 92.

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