Vincent Merling, président de La Rochelle, s’en est pris à Mourad Boudjellal, son homologue du RCT.
Mourad Boudjellal a été un acteur majeur des dernières polémiques autour du rugby français. Le président du RCT n’a pas hésité à s’immiscer dans la lutte intestine entre la FFR de son grand ami Bernard Laporte et la LNR de son ennemi juré, Paul Goze. Plusieurs fois il a ouvertement attaqué le président de la Ligue nationale de rugby, l’accusant de défendre les intérêts de ses amis plutôt que ceux du rugby français.
« Ceux qui sont sur cette ligne n’ont qu’à aller au foot »
Vincent Merling n’a pour sa part pas pris part à cette guerre comme Mourad Boudjellal, dont il n’a pas vraiment apprécié le comportement. « Il valait mieux que je me taise, parce que j’ai toujours voulu grandir ce sport. Maintenant, je peux le dire : j’ai été blessé par ceux qui le profanent. Il n’est pas dans mes habitudes de donner des leçons, mais j’ai été choqué d’entendre certaines déclarations » a expliqué le président de La Rochelle, dans les colonnes de Libération. « Ainsi, le rugby aurait perdu ses valeurs et on les retrouverait davantage dans le football [les propos sont de Mourad Boudjellal, le président du Rugby Club toulonnais, dans son autobiographie parue en avril, Un président devrait dire ça plus souvent, ndlr]. Ceux qui sont sur cette ligne n’ont qu’à aller dans le foot. Pour ma part, j’ai envie de rester innocent. Je sens bien les dérives qui peuvent s’installer, mais, pour moi, le rugby est toujours beau, valorisant et profondément humain ».