Alors que le Stade Français et le Racing 92 formeront bel et bien deux entités, Waisea Nayacalevu admet avoir été meurtri par le projet de fusion.
C’est une nouvelle qui aura donc tenu en haleine les supporters du Stade Français et du Racing 92 pendant quelques jours. Thomas Savare et Jacky Lorenzetti avaient donc annoncé la fusion des deux clubs franciliens, avant finalement d’abandonner ce projet. Interrogé dans les colonnes de Midi-Olympique, Waisea Nayacalevu, ailier du Stade Français, évoque ce dossier épineux.
« Choqué »
« J’ai été choqué, franchement. Le matin où le président (Thomas Savare) nous a annoncé ça, j’étais comme assommé. Autour de moi, c’était le bazar. Les Français criaient, pleuraient, partaient de la salle en claquant la porte ! Après ça, on a fait grève. On ne faisait rien de la journée, si ce n’est voir des avocats et organiser des réunions. C’était très ennuyeux. Mais il fallait le faire. Ce club ne pouvait pas mourir ainsi. Mes amis et mes parents m’appelaient tous les jours en me demandant ce qu’il se passait. Je leur répondais simplement : "Relax ! Il y a un projet et nous essayons juste de l’arrêter ! Ce genre de choses arrivent tout le temps en France !" », confie Waisea Nayacalevu.