Rugby : Les vérités d’un cadre du Stade Français sur l’abandon de la fusion avec le Racing 92 !
J.-G.D.

Alors que la fusion entre le Racing 92 et le Stade Français est finalement tombée à l'eau, Jules Plisson revient sur ce feuilleton. 

Si Thomas Savare et Jacky Lorenzetti ont surpris tout leur petit monde avec l’annonce de la fusion entre le Stade Français et le Racing 92, les joueurs de la capitale se sont vite mis en grève afin de scander leur colère. Ce projet a finalement été abandonné, mais dans un long entretien accordé au Figaro, Jules Plisson, demi d’ouverture du Stade Français, admet que ses coéquipiers ont passé des moments difficiles.

« On a pris notre courage à deux mains »

« Ça a été un moment difficile. On a passé des heures de réunion entre nous, puis avec Provale (le syndicat des joueurs), les avocats… Quand tu passes autant de temps à parler de ça et que, rentré chez toi, tes proches, tes amis t’en reparlent… Au bout d’un moment, je leur ai dit ‘’stop, arrêtez de m’en parler. Je n’en peux plus, j’explose !’’. Mais notre rôle était de faire forcément avorter cette fusion. On nous a mis devant le fait accompli, on ne nous a jamais expliqué le comment, à part ce ‘’45 + 45 = 45’’ (phrase prononcée par le président du Racing Jacky Lorenzetti quant à l’avenir des joueurs des deux clubs) et, dès le début, on a dit non, c’est hors de question ! On s’est retrouvé devant le fait accompli. On a alors pris notre courage à deux mains, en se disant qu’on allait tout faire pour cette fusion ne se fasse pas », assure Jules Plisson.

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