Après plus de 22 ans à la tête du Stade Toulousain, Guy Novès a pris les rênes de l’équipe de France. Après une saison et demie, le président du club, Jean-René Bouscatel, tire un premier bilan.
C’était une nouvelle retentissante. Après 22 années à entrainer le Stade Toulousain, Guy Novès a décidé de quitter son club de toujours pour entrainer l’équipe de France. Pour combler son départ, il y a deux ans, les Rouge et Noir décident de prendre Ugo Mola. Après une saison et demi, le président du club, Jean-René Bouscatel, tire un premier bilan de l’après-Novès.
« Oui. Je suis très satisfait parce que ce n’était pas facile »
« Oui. Je suis très satisfait parce que ce n’était pas facile. Ils ont dû prendre la relève de 23 ans sous la direction de Guy Novès, de son mode de management, du staff qu’il avait lui-même mis en place depuis de très nombreuses années, des joueurs... Lorsque Fabien Pelous et Ugo Mola sont arrivés l’année dernière, ils ont eu un très bel héritage, mais un lourd héritage alors qu’ils n’avaient pas choisi ni le staff ni les joueurs. Nous nous étions fixés deux ans pour rétablir certains équilibres, renouveler les effectifs, partir sur un autre mode de management qui convenait mieux notamment à Ugo Mola et souhaité par lui. Cela s’est donc fait progressivement et, non seulement cela se passe bien, mais je leur sais aussi gré de l’avoir accepté et de l’avoir fait. Je pense que l’année prochaine, nous saurons si nous nous sommes trompés, si je me suis trompé parce que c’est moi qui ai mis en place ce projet sportif en y plaçant les hommes. Et je me sens autant responsable que le staff en place. Notre mode de fonctionnement aura alors été complètement modifié avec un effectif de joueurs renouvelé en grande partie et avec l’intégration de nombreux jeunes issus de notre formation. Nous sommes probablement le club qui fait jouer le plus de joueurs issus de sa formation, et depuis longtemps. C’est aussi pour cela que je suis très fier du travail qui a été fait, même s’il n’est pas parfait. Mais rien n’est parfait. Et il n’a jamais été parfait. Et il ne le sera jamais », a-t-il déclaré dans une interview accordée au Figaro.