La pilule de l’élimination à Edimbourg en quart de finale de la H Cup a du mal à passer à Toulouse. Surtout après les événements qui se sont déroulés tout au long de la rencontre dans une ambiance exécrable. Guy Novès s'est« senti menacé ».
A Toulouse, l’élimination prématurée et surprenante en quart de finale de la H Cup à Edimbourg (14-19) il y a une semaine n’a toujours pas été digérée. Non pas seulement à cause de la prestation insipide des Toulousains, clairement reconnue par Guy Novès après la rencontre (« On ne s'est pas battu nous-mêmes. Les Ecossais nous ont battus. Le Stade Toulousain n'a pas joué au niveau que l'on attendait dans ce genre de circonstances »). Mais aussi par l’attitude du public de Murrayfield, alors qu’une enquête a été ouverte par l’ERC pour une hypothétique agression du deuxième ligne toulousain Yoann Maestri sur un supporter après la rencontre. « Il y a sûrement eu des échanges verbaux sur la fin du match, d'après ce que j'ai entendu, mais rien de grave ne s'est passé », a précisé hier un Guy Novès qui s’est « senti menacé tout au long de la partie » selon ses propres termes.
Novès s’est « senti menacé » à Edimbourg « Je n'osais pas m'approcher à un mètre des balustrades parce qu'à tout moment, il pouvait se passer quelque chose d'embêtant, a notamment élucidé l’entraîneur toulousain dans un long plaidoyer. J'avoue presque que heureusement les Ecossais ont gagné parce que je ne sais pas trop quel aurait été le comportement de certains d'entre eux, alors que 99% du public était adorable. Plusieurs personnes (situées selon lui à 20 cm du banc des remplaçants) un peu éméchées ont cassé le plexiglas qui protégeait les joueurs du reste de la partie. Elles ont passé leur temps à taper dessus. Moi je n'avais pas de plexiglas, donc ils me criaient dessus. Ça a sûrement contribué à un manque de concentration de ma part. J'espère que très rapidement il y aura un éclaircissement et qu'on se rendra compte qu'il n'y a rien eu. Rien de grave de notre part. » Le Stade Toulousain pourrait porter plainte.