Accusés de viol aggravé par une femme de 39 ans, Oscar Jégou et Hugo Auradou sont toujours en Argentin et ce jeudi, ils ont été auditionnés par le parquet de Mendoza. Et cette étape pourrait bien être décisive dans la procédure autour des deux joueurs du XV de France, qui pourraient bien être libérés dans les prochains jours.
C’est un feuilleton qui dure désormais depuis un mois. Convoqués par Fabien Galthié pour disputer la tournée estivale du XV de France, Oscar Jégou et Hugo Auradou ne sont pas rentrés. Ils sont en effet toujours en Argentine puisqu’ils sont accusés de viol aggravé pour des faits remontant à la nuit entre le 6 et 7 juillet derniers.
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— le10sport (@le10sport) August 7, 2024
« Ils ont répondu aux questions de tout le monde »
Leur situation a évolué, avec notamment une sortie de prison et un placement en résidence surveillée. Mais le véritable déclic pourrait bien avoir eu lieu ce jeudi, avec les audiences de Jégou et d’Auradou devant le pôle judiciaire de Mendoza ! Après cinq heures de questions, dont trois rien que pour le deuxième-ligne de la Section Paloise, ils auraient apporté des explications convaincantes selon leur avocat. « Ils ont répondu aux questions de tout le monde. Ils auraient pu refuser de faire une déclaration. Ils auraient pu ne répondre qu'aux questions du parquet. Non, ils ont répondu à tout le monde » a expliqué leur avocat, Me Rafael Cuneo Libarona, d’après L’Equipe.
Jégou et Auradou pourraient revenir en France
Désormais, une nouvelle audience aura lieu le lundi 12 aout et le procureur de Mendoza aura trois options : la première serait de confirmer le placement en résidence surveillée d’Oscar Jégou et d’Hugo Auradou, la second concernerait un placement en prison et la dernière une liberté et une autorisation à regagner la France. « Nous avons déjà demandé la liberté, nous respirons la liberté. Nous sommes convaincus qu'ils seront bientôt libres. Libres et en France » a assuré Me Rafael Cuneo Libarona. A noter que quoi qu’il arrive, l’affaire ne s’arrêtera pas là puisque la police argentine poursuivra les enquêtes, avec la plaignante qui a confirmé sa version lors d’une audience qui a eu lieu le 6 aout dernier.