Handball : Thierry Omeyer dévoile les raisons de sa retraite internationale !
J.-G.D.

Alors que Thierry Omeyer ne portera plus le maillot de l'équipe de France, l'Alsacien revient sur sa décision de raccrocher. 

Après 18 années passées sous le maillot de l’équipe de France, Thierry Omeyer a donc tiré sa révérence. L’ex dernier rempart tricolore a annoncé sa décision, aux côtés de Daniel Narcisse, de prendre sa retraite internationale. Le gardien du PSG peut se targuer d’avoir remporté deux titres olympiques, cinq titres mondiaux et trois européens avec les Bleus, et dans une interview accordée à L'Alsace, ce dernier évoque les raisons d’une telle décision.

« J’ai rempli tous mes objectifs avec les Bleus »

« J’ai 40 ans, j’ai passé 18 années en équipe de France : c’est énorme. Le poste de gardien de but permet de durer, mais il est exigeant et une usure s’installe au fil des années. Aujourd’hui, j’ai rempli tous mes objectifs avec les Bleus. J’avais toujours trouvé les ressources pour repartir de l’avant, relever de nouveaux challenges. Notamment ces deux dernières années avec les Jeux Olympiques de Rio et le Mondial chez nous. J’ai le sentiment d’avoir fait ce que j’avais à faire, je pars en paix. Aujourd’hui, ma décision est prise. C’est un choix qui a été difficile à faire, mais je crois que je l’avais déjà fait inconsciemment depuis un bon petit moment. J’ai pris le temps de la réflexion pour être sûr de moi. En 18 ans, quasiment la moitié de ma vie, l’équipe de France m’a beaucoup apporté. Que retenez-vous de ces 18 ans ? C’est dur de sortir une image en particulier, il y a eu tellement de joie, de peines également. Quand je suis arrivé en sélection, jamais je n’aurais pu imaginer avoir une carrière aussi riche, aussi remplie. Elle avait bien commencé par une médaille d’or et elle se termine de la même façon à domicile. C’est assez incroyable. Mais mon premier titre olympique (en 2008 à Pékin), ça reste quelque chose à part. Il n’y a rien de plus grand pour un sportif que les Jeux. Les JO de Londres, devant ma famille, ça aussi, c’était très fort », explique ainsi Thierry Omeyer.

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