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Euro 2018 : «Les filles sont capables d’aller faire le doublé»

Handball - Euro 2018 : «Les filles sont capables d’aller faire le doublé»
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

Manager général du PSG Handball, Bruno Martini semble confiant à l’approche du championnat d’Europe féminin qui a lieu en France (29 novembre - 16 décembre) et les voit même faire le doublé après leur sacre de championne du monde.

A l’occasion de la sortie de son autobiographie, « Le handball est un sport de combat » (Éditions Mareuil), Bruno Martini a pris le temps de se confier au 10 Sport. Gardien de but légendaire des « Costauds », l’ancien cadre de l’équipe de France a notamment évoqué les prochaines échéances des Bleues et Bleus. Pour les filles, ça passera par un championnat d’Europe organisé à la maison, début décembre. Pour les garçons, cap sur le Mondial du 10 au 27 janvier (en Allemagne et au Danemark). « Paradoxalement, je suis plus confiant pour les femmes que pour les hommes. Même si les filles n’ont pas réalisé une préparation très brillante, rien ne vaut la compétition. D’autant plus quand on s’appelle « équipe de France ». Nous n’avons jamais gagné dans la facilité, mais on aime ça. La lutte, le courage, la compétition. Et pour les filles, ça sera à la maison. Je connais le staff, je sais qu’ils sauront utiliser cela comme un levier de motivation, un atout et enlever la pression que cela induit. Ça ne sera pas un long fleuve tranquille mais elles sont capables d’aller faire le doublé après leur titre de championne du monde ».

« L’absence de Karabatic sera préjudiciable »

La réserve de Bruno Martini autour de l’équipe de France masculine est principalement liée à l’absence de Nikola Karabatic, pour blessure : « Bien sûr que l’absence de Niko sera préjudiciable. Il va falloir voir comment l’équipe parvient à répartir de façon homogène ce qu’il peut apporter d’ordinaire au collectif pour le faire gagner. C’est un bon test pour l’avenir, c’est vrai… Car un jour, il faudra faire sans lui. Mais avec l’adversité de plus en plus nombreuse, un Mondial qui se dispute dans deux pays de hand, l’Allemagne et le Danemark, ça ne sera pas simple du tout ».
 
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