Handball - Accambray : «Dans le doute ou l’euphorie, le public a une importance capitale»
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

Au meilleur de sa forme, William Accambray n’a pas d’autre objectif que d’aller chercher l’or dans ce Mondial 2017. Il nous l’a confié à l’occasion de l’opération organisée par la Caisse d’Epargne, « L’équipe de France premier supporter des… supporters ». Une action qu’il salue et à laquelle il livre, lui-aussi, son petit message aux fans.

Quel est votre meilleur souvenir d’enfant dans une salle de handball ? Je n’ai pas spécialement de souvenir parce qu’enfant, je n’allais pas vraiment voir le hand. Ce sont plus des images à la télévision. Mais en tant que joueur, oui, j’ai connu des ambiances très fortes, très différentes. La plus marquante est peut-être au moment des quarts de finale, aux JO de Londres. Les phases de poules se jouaient dans des « petites » salles. Arrivés en quart, on passait sur des salles de 12 000 à 15 000 places. Je me souviens que l’on s’était échauffé dans une petite salle et au moment d’entrer dans la salle pour le match, wouah… On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde et notamment des supporters français. Au moment de la présentation des équipes, on a vu les tribunes remplies de drapeaux français, c’était plaisant et surtout impressionnant. En quoi le public peut-il influencer un match ? Quand on est concentré sur le jeu, on fait abstraction de ce qui se passe en tribunes. Mais c’est que souvent, quand il y a du bruit dans une salle, quand le public vous pousse dans des moments importants, ça joue forcément. Que ce soit dans le doute ou l’euphorie, il y a une influence. C’est là que le public a une importance capitale.

« La chose la plus étonnante que l’on m’ait demandé ? Mon slip ! »

Quelle est la chose la plus bizarre que vous ayez vu chez un supporter ? La chose la plus étonnante que l’on m’ait demandé, c’est mon slip ! C’était en fin de match (rire). On ne révélera pas la suite de cette anecdote pour ne pas décevoir vos fans… Je l’ai gardé (rire) ! Sinon, ce sont des déguisements parfois très marrant. Ça met toujours l’ambiance dans les tribunes de voir des gens un peu différents. Des gens dont vous allez avoir besoin pour aller un nouveau titre de champion du monde… C’est vrai, on compte sur eux. Le plus important, c’est d’avoir une continuité de l’ambiance dans une salle. Pour nous, le must, c’est quand l’ambiance est énorme et constante. Il ne faut pas qu’il y ait une grosse poussée d’encouragement et que la minute d’après, on entende les mouches voler (sourire).

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