S’il a sauvé sa saison grâce une médaille de bronze glanée avec les moyens du bord à Londres, Renaud Lavillenie est revenu sur sa saison galère.
Avant d’arriver à Londres pour les Championnats du monde, Renaud Lavillenie n’affichait pas un optimisme béant compte tenu de ses performances depuis le début de saison. Et pourtant, il a réussi à obtenir la médaille de bronze avec les moyens du bord grâce à un saut à 5,89m. Et si l’origine de sa méforme et de sa saison galère était inconnue, le perchiste révèle qu’un accident de moto a sérieusement abimé son genou, compromettant sa saison.
Un accident de moto à l’origine de sa saison galère
« Mi-octobre à Magny-Cours, je fais une course d'Endurance de trois heures, en duo avec mon pote Stéphane Mézard, sur un circuit que je connais bien. Une course de niveau national où on visait environ le top 5. Le vendredi, pendant les essais, sous la pluie, je prends trois gamelles(rires). Mais bon j'ai glissé sans rien, c'est pour ça que je fais de la piste. Et le samedi, dans mon deuxième relais, j'ai la chaîne qui pète, je ramène la moto, je repars et, dans un des virages les plus lents du circuit, je tombe sur la droite, presqu'à l'arrêt. Je sens une petite douleur au genou mais je finis la course. Sauf que le lendemain, à la maison, j'ai vu. J'étais limité en extension et en flexion. J'ai passé une IRM : un petit bout du ménisque extérieur était cassé. C'était la catastrophe ? Pas vraiment. Phil (Philippe D'Encausse, son coach) m'a tout de suite dit qu'il avait sauté longtemps sans ménisque (rires). J'ai été opéré fin octobre par le Dr VanHille à Clermont. Il n'avait pas d'inquiétudes particulières. On m'a enlevé un bout de ménisque externe mais rien d'autre n'était touché. J'ai repris tranquille, je l'ai bien caché, mais j'ai eu tout de suite des petites complications », confie-t-il à L’Equipe.