Révolution en F1, Verstappen pousse un coup de gueule
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Leader incontesté de sa génération de pilotes, Max Verstappen est réputé pour ne pas garder sa langue dans sa poche. La voix du pilote néerlandais compte double au sein du peloton, tandis que ses apparitions médiatiques sont souvent très contrôlées. Mais face à la révolution qui guette le monde de la Formule 1, « Super Max » ne comprend pas.

«Pourquoi faut-il changer les choses lorsqu'elles fonctionnent bien ?»

« C'est toujours le cas, mais seulement dans une certaine mesure », déclare ainsi le champion de Red Bull dans des propos recueillis par Motorsport.com. « Ce n'est pas que je sois totalement opposé au changement, comme certains le prétendent. Mais ces changements doivent profiter à la Formule 1. Pourquoi faut-il changer les choses lorsqu'elles fonctionnent bien ? Je pense que la séance de qualifications traditionnelle est un excellent format, il ne faut pas que tout tourne autour de l'argent. Les gens peuvent penser : 'Il gagne beaucoup d'argent, de quoi se plaint-il ?' Mais il s'agit de bien-être, de la façon dont vous vivez les choses et non de votre salaire. J'ai l'impression de devoir en faire trop et de négliger d'autres choses [que j'aime faire], alors je me demande parfois si cela en vaut encore la peine ».

«Vous n'avez plus envie de faire tout ça»

Max Verstappen en a d’ailleurs rajouté une couche à propos du train de vie parfois soutenu des pilotes de Formule 1. « [Les déplacements] ne sont pas le plus gros problème. C'est plutôt toutes les activités supplémentaires que j'ai à faire. Les jeudis des week-ends de course peuvent être très longs en fonction de l'endroit où nous nous trouvons et, en dehors des Grand Prix, il y a beaucoup de travail en simulateur. Par exemple, je perds plus d'un mois par an à cause du marketing. À un moment donné, vous n'avez plus envie de faire tout ça ».

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