Révolution en F1, Verstappen pousse un coup de gueule
Benjamin Labrousse

Leader incontesté de sa génération de pilotes, Max Verstappen est réputé pour ne pas garder sa langue dans sa poche. La voix du pilote néerlandais compte double au sein du peloton, tandis que ses apparitions médiatiques sont souvent très contrôlées. Mais face à la révolution qui guette le monde de la Formule 1, « Super Max » ne comprend pas.

À plusieurs reprises, Max Verstappen a concédé publiquement qu’il ne se voyait pas en Formule 1 pendant très longtemps. Le pilote néerlandais n’a jamais caché son inquiétude quant à l’avenir de la discipline. Alors qu’une révolution risque de chambouler le monde de la Formule 1 en 2026, Max Verstappen a confié que ses craintes initiales étaient d’autant plus d’actualité.

«Pourquoi faut-il changer les choses lorsqu'elles fonctionnent bien ?»

« C'est toujours le cas, mais seulement dans une certaine mesure », déclare ainsi le champion de Red Bull dans des propos recueillis par Motorsport.com. « Ce n'est pas que je sois totalement opposé au changement, comme certains le prétendent. Mais ces changements doivent profiter à la Formule 1. Pourquoi faut-il changer les choses lorsqu'elles fonctionnent bien ? Je pense que la séance de qualifications traditionnelle est un excellent format, il ne faut pas que tout tourne autour de l'argent. Les gens peuvent penser : 'Il gagne beaucoup d'argent, de quoi se plaint-il ?' Mais il s'agit de bien-être, de la façon dont vous vivez les choses et non de votre salaire. J'ai l'impression de devoir en faire trop et de négliger d'autres choses [que j'aime faire], alors je me demande parfois si cela en vaut encore la peine ».

«Vous n'avez plus envie de faire tout ça»

Max Verstappen en a d’ailleurs rajouté une couche à propos du train de vie parfois soutenu des pilotes de Formule 1. « [Les déplacements] ne sont pas le plus gros problème. C'est plutôt toutes les activités supplémentaires que j'ai à faire. Les jeudis des week-ends de course peuvent être très longs en fonction de l'endroit où nous nous trouvons et, en dehors des Grand Prix, il y a beaucoup de travail en simulateur. Par exemple, je perds plus d'un mois par an à cause du marketing. À un moment donné, vous n'avez plus envie de faire tout ça ».

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