Formule 1 : Rosberg s’enflamme pour «la machine» Hamilton et affiche un regret pour Vettel !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Champion du monde 2016, Nico Rosberg s’est confié sur le sacre de Lewis Hamilton et reconnaît que le Britannique est très difficile à battre.

Lorsqu’il s’agit d’évoquer un duel avec Lewis Hamilton, Nico Rosberg sait de quoi il parle. Champion du monde 2016, l’Allemand a dû attendre trois saisons avant d’enfin dominer son coéquipier. Retraité depuis son sacre, Rosberg a d’ailleurs pu voir Hamilton briller et remporter deux titres supplémentaires, portant son total à cinq. Conscient de l’effort que cela représente, l’ancien pilote Mercedes salue la performance du Britannique, mais affiche tout de même un regret face à la saison de Ferrari et surtout aux erreurs de Sebastian Vettel, bien trop nombreuses pour espérer battre « la machine » Lewis Hamilton.

«Sans doute l’adversaire le plus dur de tous les temps avec Michael Schumacher»

« Ç’a été une belle saison entre Lewis et Vettel ! Il est dommage que cela se termine trop tôt. Mais Sebastian et Ferrari ont commis trop d’erreurs… Ferrari, je peux comprendre : ils ont encore besoin d’un peu de temps pour se reconstruire comme l’a fait Mercedes, qui bénéficie d’une rare stabilité depuis cinq ans ; ils doivent encore perfectionner tout cela. C’est plus surprenant pour Vettel, de la part d’un quadruple champion du monde. En face, Hamilton est une machine ! Un adversaire très dur, sans doute le plus dur de tous les temps avec Michael Schumacher. C’est peut-être aussi cette pression qu’il a réussi à faire peser, même sur un pilote de la trempe de Vettel. Cinq titres de champion du monde, c’est vraiment dingue ! Incroyable ! Fangio, c’est loin pour notre génération, mais il reste mythique, justement parce qu’on ne l’a pas connu : on n’a rien vu de lui, juste entendu dire. C’est phénoménal ce qu’il avait réussi à l’époque mais il est impossible de comparer. Pourtant, on doit probablement lui accorder plus de mérite encore pour ses cinq titres, compte tenu de la période à laquelle il courait », confie Nico Rosberg dans les colonnes de L’Équipe.

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