Dans une interview accordée à La Gazzetta dello Sport, Sergio Marchionne est revenu sur la première partie de son mandat chez Ferrari.
C’est une aventure qui a commencé le 10 septembre 2014. Pour remplacer Luca Di Montezemolo, en poste depuis plus de 40 ans, Ferrari choisissait alors Sergio Marchionne, lui aussi dans l’organigramme de la marque italienne depuis de nombreuses années. Et après un an et demi, le bilan est plutôt bon pour le nouveau président de la Scuderia, même si tout n’a pas toujours été facile…
« Des investissements mineurs sur la voiture de 2015 »
« Quand je suis arrivé, j’ai découvert qu’il y avait eu moins d’investissements, se limitant uniquement à ceux qui étaient nécessaires. Ne pas gagner pendant dix ans de suite serait une tragédie, une véritable tragédie grecque. Le premier mois que je suis arrivé, la voiture n’était ni présentable ni compétitive. L’arrivée de Maurizio Arrivabene a tout changé, il a le don de faire équipe d’une manière bestiale. Il le fait d’une manière viscérale… Mercedes ? Quand les nouvelles règles sont arrivées ils les ont compris tout de suite : nous on l’a fait un peu à la va-vite, je pense. Mais je ne veux pas critiquer le passé. De ce que j’ai vu, on n’avait pas le moteur pour gagner, le Power unit n’était pas à la hauteur », a ainsi confié Sergio Marchionne.