Classé dernier du Grand Prix de France, Fernando Alonso refuse de dramatiser la situation et assure être un « privilégié. »
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour Fernando Alonso. Vainqueur des 24 Heures du Mans le week-end dernier, l’Espagnol a retrouvé le baquet de sa McLaren pour terminer… dernier du Grand Prix de France. Les améliorations apportées par l’écurie britannique ne portent pas leur fruit et les performances semblent décliner après un début de saison encourageant. En course, Alonso n’a d’ailleurs pas manqué de faire connaître sa frustration en disant à ses ingénieurs qu’il n’avait « ni pneus ni freins. » À l’issue de la course, le double champion du monde s’est toutefois montré plus serein, assurant qu’il est un « privilégié. »
« Je suis surpris à quel point vous êtes négatifs »
« Nous sommes 20 pilotes qui font le meilleur travail du monde et nous ne sommes pas compétitifs aujourd’hui ou tout un week-end. Mais nous faisons quelque chose donc... Oui, nous sommes très, très mauvais, mais nous sommes 7es au classement du Championnat du monde, donc il y a quelque chose qui se passe puisque c’était pire les années précédentes. Je suis surpris à quel point vous êtes négatifs en me rapportant cela à nouveau. Parce que, comme je l’ai dit, nous sommes 20 top pilotes dans le monde et les questions que vous me posez sont comment je gère le fait de rester positif, comment j’arrive à sourire, comment je parviens à respirer, à manger. Je gère plutôt bien vous savez et je me sens vraiment privilégié, même si c’est pour finir dernier », confie-t-il dans des propos rapportés par Nextgen-Auto.