Après la terrible erreur de stratégie de Ferrari concernant Charles Leclerc lors de la première période de qualifications, Mattia Binotto s’explique.
Charles Leclerc aurait sûrement préféré d’autres débuts à Monaco sous ses nouvelles couleurs. Pour sa première participation en Principauté avec Ferrari, le Monégasque s’élancera sur la grille de départ à la quinzième place. La raison ? Une grossière erreur de son écurie à la fin de la première période de qualifications. Encore au stand à la fin de la Q1, Charles Leclerc n’a pu eu le temps de se lancer pour un dernier tour. Un risque pris par sa direction selon le patron de la Scuderia.
« Il faut aussi prendre quelques risques »
« On pourrait dire que chez Ferrari, ce genre d’erreurs ne devrait pas arriver. Chez Ferrari, nous sommes dans une situation où il nous faut rattraper des points au championnat, par rapport à nos concurrents. Et pour ce faire, il faut aussi prendre quelques risques. Et certainement, avec cette marge de sécurité très faible (marge prise par rapport au temps calculé au tour lors de la Q1), nous l’avons fait. Refaire un dernier tour en Q1 pour sécuriser cette marge, nous aurait forcés à gaspiller un train pour la Q2 et la Q3. Et de notre côté, certainement, prendre certains risques était la clef pour performer en Q2 et en Q3, et ainsi défier quelque peu nos principaux concurrents en Q3 avec nos deux pilotes. Mais sans aucun doute, quand vous considérez, avec le recul, les conséquences de ne pas être en Q2, c’est quelque chose de plus pesant que de ne pas pouvoir défier nos concurrents en Q3 » a tenu Mattia Binotto dans des propos rapportés par NextGen-Auto.com.