La Suède a achevé sa préparation par un court succès sur la Serbie (2-1). Si Zlatan Ibrahimovic a encore marqué, l’attaquant du Milan AC s'est surtout montré habile dans un registre plus reculé et altruiste.
Au vu de la production suédoise face à la Serbie (2-1) ce mardi, l’inquiétude n’a pas lieu de croître au sujet des coéquipiers d’Andreas Isaksson. La Suède se présentera avec les caractéristiques attendues : un bloc relativement solide derrière autour du vieillissant et lent Mellberg, un milieu travailleur mais sans grande inspiration et un génie dans le domaine offensif. Il s’agit évidemment de Zlatan Ibrahimovic, une nouvelle fois buteur en sélection, sur penalty (52e).
Ibrahimovic en meneur de jeu Mais le Zlatan de la Suède n’est pas forcément celui du Milan AC. En équipe nationale, Erik Hamren le fait évoluer un cran plus bas. Placé derrière un attaquant (Ola Toivonen), Ibra a habilement distribué le jeu, sachant alterner les rythmes et se montrant précieux par ses remises ou ouvertures près de la surface. Ibrahmovic en meneur de jeu, c’est une menace nouvelle pour la France.
Les Bleus devront également surveiller Ola Toivonen, buteur régulier avec le PSV Eindhoven. Après avoir bénéficié d’une grosse faute de main du gardien serbe pour égaliser (23e), l’ancien joueur de Malmö a provoqué le penalty victorieux. Avec également l’abattage de Källström et l’habileté technique de Sebastian Larsson au milieu, la Suède aura quelques atouts à faire valoir.