Reiziger Dehu Un grand defenseur
La rédaction

Anciennes gloires du Real Madrid et du FC Barcelone se sont retrouvées pour un tournoi de golf, à Madrid. Le 10 Sport y était. Voici les premières confidences de Michael Reiziger?

Signer au FC Barcelone pour se retrouver en défense aux côtés d’un Frédéric Déhu ou d’un Philippe Christanval, c’est moche. Et c’est pourtant ce qui est arrivé à Michael Reiziger. L’ancien du Barça et du Milan nous raconte, entre deux cigarettes et une bière…

Sur le Clasico : « Le Barça ne va pas avoir la tâche facile. Mais cette équipe me régale, comme tout le monde en fait. D’un point de vue personnel, j’en ai plus perdu que gagné… »

Michael, tu as joué avec des Français dans ta carrière, et notamment Frédéric Dehu… Oui, « Déhou », mais pas seulement. Il y avait aussi Christanval et… Dugarry. On a gagné ensemble, donc j’ai des bons souvenirs.

Oui, enfin j’imagine que tu ne te souviens pas d’avoir vu marquer Dugarry par exemple ? Christophe… C’était un bon attaquant et si, si, je me rappelle d’un but, mais c’était au Milan AC. Il avait une grosse technique. Il n’est pas resté assez longtemps à Barcelone pour qu’on sympathise mais à Milan, on se voyait un peu plus.

Et que penses-tu de Frédéric Déhu ? En France, on a du mal à imaginer qu’il a joué au Barça...(Longue hésitation) Et bien, il a quand même fait ses trente matchs dans la saison (18 en réalité). Tu sais, peu importe ce que les gens disent, si tu signes au FC Barcelone, c’est que tu es un grand défenseur…

Et Philippe Christanval ? Après le Barça, il n’a quasiment rien fait… Que dire de lui… C’était une personne vraiment extra, vraiment un bon mec mais si je me rappelle bien, il a eu des blessures. Mais il est toujours apprécié là-bas.

Tu n’as jamais été contacté par des clubs de L1 dans ta carrière ? (Éclats de rire) Non, non ! Sincèrement, je n’ai jamais pensé à bouger en France. Quand on vient des Pays-Bas, on regarde vers l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre. A part Frank Verlaat, il n’y en a pas eu beaucoup… Mais la France, c’est avant tout pour moi la Coupe du Monde 98, où nous avions joué un très bon football…

Et à part jouer au golf et au Paddle, comment occupes-tu tes journées désormais? Franchement? Je ne fais rien. Je continue à regarder des matchs à la télé, mais sans plus. Entraîner une équipe? Peut-être un jour, dans le futur… Je vis désormais toute l’année à Barcelone et je profite !

Qu’on se le dise, Michael Reiziger semble avoir décidé de profiter de la vie et d’éviter un maximum les contraintes liées au football, et à quoi que ce soit d’autre d’ailleurs…