En un an et demi passé sous le règne QSI, le PSG a recruté pas moins de 9 joueurs en Serie A grâce aux réseaux et aux méthodes de Leonardo. Une dynamique qui n’est pas sans provoquer un certain raz-le-bol chez nos voisins transalpins.
PSG-Italie, connexion établie
Si la Serie A ne cesse de perdre de sa superbe au fil des saisons, elle le doit en partie à l’exode de ses meilleurs éléments. Et le dernier mercato estival n’a pas fait défaut à la règle puisque des joueurs tels que Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Marco Verratti ou encore Ezequiel Lavezzi ont tous rejoint les rangs du PSG. Le club francilien, qui est devenu la nouvelle destination à la mode, a su se montrer attirant avec son budget colossal… Mais pas seulement.
« Leonardo est très bon dans ce domaine »
Le directeur sportif de l’Inter Milan Piero Ausilio a clairement posé la problématique à ce sujet, et il n’hésite pas à mettre en avant les compétences de Leonardo : « Le PSG parvient toujours à acheter nos cibles une fois notre travail de scouting mené. C’est une curiosité au sujet de laquelle je devrais m’entretenir avec Leonardo. Évidemment, je plaisante, il est très bon dans son domaine », explique t-il au micro de Inter Channel. Le Brésilien, qui avait entraîné l’Inter par le passé, n’a pas hésité à mettre la main au portefeuille qatari pour s’offrir les plus beaux monuments de Serie A alors que le club milanais semblait placé en pôle positon dans certains dossiers.
Verratti, Lavezzi, Lucas…
« Quand nous avons discuté de Marco Verratti en interne à l’Inter, en juillet dernier, nous venions de faire un gros investissement sur Guarin pour l’avenir de l’Inter, poursuit Ausilio. Nous avions l’espoir, comme d’autres, de jouer la montre dans le dossier Verratti. Mais quand d’autres clubs comme le PSG arrivent, on ne peut pas faire grand-chose. Cela a aussi été le cas pour Lavezzi ou Lucas ». Le club parisien a donc perturbé sans complexe le marché d’été de l’Inter avec Leonardo à la baguette. Une tendance qui relance plus que jamais la compétitivité de la Ligue 1 aux yeux de l’Europe, même si l’Inter est le grand perdant de l’histoire.
Par Guillaume de Saint Sauveur