PSG : « Etoo sennuie en Russie »
La rédaction

Avide de trouver un attaquant de renom pour la saison prochaine, le PSG a lancé plusieurs pistes dont une qui mène à l'attaquant camerounais Samuel Eto'o.

Comme révélé sur le 10sport.com, les premiers contacts entre le PSG et Samuel Eto'o remontaient au mois de novembre pour une arrivée dès cet hiver. Mais le Camerounais souhaitait boucler sa première saison à l'Anzhi Makhachkala. Les dirigeants parisiens sont donc revenus à la charge pour cet été. Seul problème, Samuel Eto'o dispose encore d'un contrat de deux ans avec le club russe où il gagne plus de 20 millions d'euros par saison. Sa venue est-elle possible au PSG ?

Larièpe : "Tout est possible"
Christian Larièpe, ancien directeur sportif du Dynamo Moscou et qui connaît Samuel Eto'o, nous donne quelques éléments de réponse : "En Russie, les gens sont très impatients, surtout dans le football. Je connais très bien Anzhi et des gens qui travaillent dans ce club. C’est un club neuf, dans lequel il n’y a aucune structure, aucun repère. C’est un club qui arrive de nulle part avec, sans doute, un manque de cohérence. Pour un joueur comme Samuel, qui a connu les meilleurs clubs du monde, cela doit faire bizarre. Je le connais bien, c’est un garçon qui, malgré l’argent, doit se lasser très vite de cette situation. Surtout qu’ils ne vont pas faire la Ligue des champions l’an prochain. Il s’ennuie en Russie, ça ne m’étonne pas qu’un départ trotte dans sa tête. Je sais qu’il est enfermé dans un paradis doré mais il a soif de succès et de titres. Il y a de l’ennui, c’est sûr. Je sais qu’il est très attaché à la France. En plus, il aime beaucoup Paris et quand on voit le projet qui se monte au PSG, il ne peut pas y être insensible. J’y crois vraiment. Je pense qu’il s’attendait à mieux en venant à Anzhi. Un dernier challenge sportif avec le PSG, dans une ville comme Paris qu’il aime beaucoup, je suis sûr que ça l’intéresse. Maintenant, sur le plan contractuel il y a un transfert à faire mais quand je vois ce que fait Paris sur le marché, je me dis que tout est possible."