Comme l’a expliqué Luis Campos, le PSG a rapidement compris que les négociations avec Gianluigi Donnarumma, parti à Manchester City, dans l’optique d’une prolongation allaient être compliquées. Le club en a alors informé Luis Enrique et ce dernier s’est dit ouvert à un changement de gardien, avec un profil correspond plus à son style de jeu.
« C’est un ensemble de circonstances qui nous a fait arriver à cette décision. » Dans Rothen s’enflamme sur RMC ce lundi, Luis Campos a donné ses explications sur le départ de Gianluigi Donnarumma. À un an de la fin de son contrat, l’international italien a été transféré à Manchester City, alors que le PSG l’avait déjà remplacé par Lucas Chevalier.
« On est obligé de trouver des solutions si on n’arrive pas à trouver un accord avec Gigio »
« Quand la structure qui l’accompagne demande un salaire niveau PSG d’avant, pas l’actuel… Notre politique est très liée au mérite. Tu gagnes plus quand tu mérites plus. Des variables dans la rémunération ? Oui, aussi, par exemple. On a pris du temps pour discuter la question Gigio. En même temps, on est obligé de trouver des solutions si on n’arrive pas à trouver un accord avec Gigio », a expliqué Luis Campos.
« On a vite compris que ça allait être très difficile et on l’a expliqué au coach »
Le conseiller sportif du PSG poursuit : « Ses agents ont été trop gourmands ? Ça a été difficile au début de comprendre les exigences de Gigio Donnarumma. Il a été le premier joueur avec lequel on a parlé de prolongation la saison passée, mais on a vite compris que ça allait être très difficile et on l’a expliqué au coach. Et le coach a dit : “techniquement pour moi, je peux profiter d’autres solutions pour que l’équipe soit plus forte”. » Ce qui inscrit aussi dans une volonté du club de la capitale de franciser son effectif. « En plus, c’est important de le dire, dès qu’on peut rendre le PSG plus Français, on va le faire. S'il y a un bon joueur en France qui a le profil que l’on cherche et l’entraîneur nous explique qu’il a le bon profil, on va essayer si c’est possible. »