Mercato : Quand Daniel Riolo compare les joueurs de Ligue 1 à des « t-shirt Zara » !
La rédaction

Dans son édito, Daniel Riolo s’est exprimé au sujet du déroulement du mercato en Ligue 1 et comme à son habitude, le journaliste de RMC n’a pas été tendre avec les clubs français.

Depuis le début du mercato estival, la Ligue 1 est victime d’un pillage, celui de ses meilleurs éléments. En effet, l’Europe entière fait son marché dans l’Hexagone, à la recherche de joueur ayant un bon rapport qualité/prix. Si le Paris Saint-Germain n’est pas concerné par ce problème, les autres club de L1 ne sont pas épargnés par cette saignée, à l’image de l’Olympique de Marseille, qui a perdu André-Pierre Gignac ou encore Dimitri Payet, ou encore l’AS Monaco, qui a laissé Geoffrey Kondogbia ou encore Yannick Ferreira-Carrasco quitter le Rocher. Cependant, Daniel Riolo ne pense pas que le championnat français se soit affaibli pour autant.

« L’ANGLETERRE ACHÈTE, ALORS PRODUISONS »

Dans son édito, le journaliste de RMC, Daniel Riolo est revenu sur le pillage que subi la Ligue 1 depuis le début du mercato : « Il paraît que la L1 s’est beaucoup affaiblie. C’est la tendance. Je ne le crois pas. La plupart des départs concernent des joueurs de seconde zone. Ils seront remplacés par des mecs identiques. Un exemple. Si Roux remplace Erding à Sainté, c’est quoi la différence ? Si vous jouez à cinq derrière, sans talent au milieu, sans ambition dans le jeu, le 9 n’a aucune chance de briller. A Lille, si un faux joueur comme Origi part à plus de 10 millions, c’est une bénédiction. Il est remplacé par Bouffal, dont on va faire un héros en trois matches. Il sera vendu cher lui aussi et alors ? Ça reste du t-shirt Zara ! L’Angleterre achète alors produisons. Ça ne modifiera en rien le niveau de notre championnat, j’en suis sûr ! »

« LE PSG NE DÉPEND QUE DE LUI-MÊME »

L’éditorialiste a aussi affirmé que le Paris Saint-Germain serait champion la saison prochaine : « C’est désormais une particularité de notre championnat, on connaît le champion avant même que la première journée ait lieu. C’est un peu comme Rosenborg à une époque en Norvège. J’avoue ne pas pouvoir en dire plus que ce pays et ce club, mais l’image m’est restée. Peu importe. Sauf catastrophe industrielle de premier plan, le PSG ne dépend une nouvelle fois que de lui-même. Finalement, personne n’est parti et Di Maria est arrivé. Ça ne peut donc être que mieux. Le groupe vit ensemble depuis longtemps maintenant, il travaille avec le même coach et comme d’habitude, c’est vers février qu’on attend de noter ses progrès. A moins d’un groupe horrible en Ligue des champions, tout évènement négatif d’ici là sera analysé soit comme un accident, soit comme une faute de concentration, soit par je ne sais quel prétexte qui ne sera par nature pas inquiétant. »

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