Interrogé sur le mercato de la Ligue 1, Noël Le Graët préférerait explique qu'il aimerait voir plus d’internationaux français dans l’équipe du PSG.
Depuis que les Qataris ont racheté le Paris Saint-Germain en 2011, le club a pris une nouvelle dimension. Avec bien plus de moyens financiers, de grandes stars et une meilleure visibilité à l’étranger, le PSG ne compte plus que 11 joueurs français dans son effectif dont seulement 2 jouant en équipe de France. Parmi les joueurs du groupe professionnel qui jouent régulièrement au PSG, on n’en compte que 6. Une situation que regrette Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football.
« LE PSG A PEUT-ÊTRE UN RÔLE À JOUER »
À la veille du choc entre l’équipe de France et l’Allemagne (féminine), le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët s’est attardé, en conférence de presse, sur l’actualité de la Ligue 1 et notamment sur le départ à West Ham de l’international français, Dimitri Payet : « C’est toujours gênant. Le PSG a peut-être un rôle à jouer, il faudrait aussi avoir des internationaux français. Monaco aussi. Je préfèrerais que ces clubs, qui ont quand même des situations économiques fortes, s’intéressent aussi à nos internationaux. Je rêve de voir au Parc la moitié de l’équipe constituée d’internationaux français. Ce serait mieux pour tout le monde. Ça ferait d’abord tourner le circuit. Et on peut avoir une équipe très compétitive avec beaucoup de joueurs de l’équipe de France ». Il a ensuite expliqué les raisons de l’exode des joueurs français.
LES JEUNES FRANÇAIS SONT MIEUX PAYÉS EN PREMIER LEAGUE
« L’écart budgétaire est tel qu’aujourd’hui que c’est injouable. D’autant que nos clubs ont souvent besoin de vendre. Ce n’est pas que le football anglais est mieux qu’ailleurs, mais on ajoute pratiquement un zéro sur la paye de nos jeunes joueurs lorsqu’ils traversent la Manche. Dans les années qui viennent, il n’y a pas grand-chose à faire. Il faut que nos clubs se structurent d’avantage. Les Allemands ne se font pas piller comme ça. Les Italiens non plus, un petit peu, mais pas à ce point-là. Le modèle français doit être plus costaud économiquement. Les stades vont nous apporter, à condition que nos responsables de clubs trouvent peut-être d’autres partenaires et travaillent ce côté marketing-business qui est un peu négligé par certains », a-t-il conclu.